
Robert Germain (photo archives).
Sans doute avez-vous pris connaissance, sur le site du Journal de Saône-et-Loire (JSL), que les Insoumis montcelliens ont l’intention de présenter une liste aux élections municipales de Montceau-les-Mines, prévues en mars prochain.
Ce communiqué, L’informateur de Bourgogne ne l’a pas reçu. « Nous avons décidé collectivement de boycotter L’informateur de Bourgogne », explique au téléphone Robert Germain, avant d’ajouter, « pour plusieurs raisons ».
En somme, les Insoumis du bassin minier, en général, n’apprécient guère notre manière d’écrire.
Ces militants ont une vision bien particulière de l’information. C’est leur droit. Ils n’hésitent pas non plus, comme ce fut le cas le 10 septembre dernier, lors du rassemblement citoyen Bloquons tout sur le parking du Magny, à déclarer haut et fort par la voix d’un membre de LFI : « On n’aime ni la police, ni L’informateur’.
Nous, on adore.
Quant à une éventuelle liste LFI aux municipales de 2026 à Montceau, cela démontre surtout qu’à gauche, c’est la discorde qui règne.
Et pourtant, en novembre 2024, LFI avait apporté son soutien à Isabelle Louis (PS), le jour même de l’annonce de sa candidature. Sur la photo officielle, on reconnaissait d’ailleurs Yves Clarisse, membre des Insoumis.
Depuis, l’élue montcellienne de l’opposition a pris ses distances avec LFI, et les Insoumis ont décidé de faire cavalier seul.
Le Nouveau Front Populaire montcellien a donc explosé en plein vol, d’autant qu’à gauche, Cap 2026 et Énergies Citoyennes sont également en ordre de marche pour les prochaines municipales.
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Le gros inconvénient pour LFI, c’est que le parti de Jean-Luc Mélenchon est souvent critiqué pour son manque d’élus municipaux et de véritables implantations locales. C’est exactement le cas à Montceau-les-Mines, où l’absence de structure solide pourrait compliquer la mise en œuvre de projets concrets sur le terrain.
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Par ailleurs, l’image même de LFI, selon plusieurs sondages et enquêtes, reste clivante, une partie de l’opinion considère que le mouvement est « dangereux pour la démocratie », « attise la violence » ou est « trop radical ».
Autant de perceptions qui peuvent rendre la gouvernance municipale plus difficile, en créant des tensions avec les administrations, les partenaires institutionnels, ou encore les citoyens qui ne partagent pas les positions du mouvement.
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J.B.


