Il n’y a pas eu de suspense, moins que le stress qui a envahi Hervé Mazurek avant de débuter son intervention devant un public venu l’écouter « presque » religieusement.
Hervé Mazurek, pour couper court à toute supputation, est candidat aux prochaines élections municipales à Blanzy en mars prochain. Sa décision, elle a mûri cet été, « à la rentrée elle était prise » dit-il en aparté, alors que la salle Coluche se vide peu à peu et que déjà, ses plus fervents supporters viennent lui adresser leurs félicitations.
Des félicitations pour oser poursuivre l’oeuvre commencé en juillet 2013 quand il a succédé à Guy Emorine avant d’être élu maire en 2014.
Longtemps pourtant, il a éludé la question. Ni oui ni non. « J’ai beaucoup réfléchi » confie-t-il. « La décision n’a pas été simple à prendre car c’est un engagement total à prendre pour la ville et ses habitants ».
Maire, c’est compliqué « mais passionnant ». Encore faut-il avoir la conviction plus que l’ambition, que le travail déjà entrepris mérite d’être poursuivi et, l’expérience aidant, l’améliorer. « Ne pas vendre du rêve » prévient-il alors qu’il dresse son bilan, celui de son équipe avant de crayonner les contours du projet 2020-2026.
Beaucoup a été fait, beaucoup reste à faire. Et d’ici mi-février 2020, date de la présentation de la liste (29 au total et probablement renouvelée d’un tiers), le projet va évaluer et « évoluera d’ici 2026 » explique le maire-candidat.
La droite totalement absente
Bientôt, des voix vont se faire entendre, plus ou moins anonymes et critiquer le bilan d’Hervé Mazurek. Ainsi fonctionne le contre-pouvoir silencieux.
Nonobstant cette considération, voilà des mois que chacun s’interroge sur une éventuelle opposition au maire, désormais candidat. Les figures de proue de l’opposition au conseil municipal que sont Bernard Chanliau et Christian Caton sont dans une impasse totale. Déjà ils prennent leur retraite politique et aucune autre figure locale ne semble se dégager pour assurer la relève. Quant à Sébastien Ratajczak, l’homme du consensus éphémère, il navigue sous d’autres cieux non loin de Blanzy.
Autrement dit, à ce jour, Hervé Mazurek pourrait-être le seul candidat en mars 2020. On évoque bien évidemment le Rassemblement National de Marine Le Pen dont le courant aux Européenne en 2014 a donné des sueurs froides à la majorité municipale tout juste élue. Mais qui pour porter les idées RN sur Blanzy ? Même schéma pour La France Insoumise, les communistes, le mouvement Les Patriotes de Florian Philippot; totalement absent médiatiquement.
Reste à connaître les intentions de Catherine Lonjaret, élue en 2014 sur la liste Front de gauche, l’électron libre au conseil municipal, plus « verte » que « rouge » mais à gauche quand même.
On en aurait presque oublié que le maire actuel est socialiste. Pas le plus important.
Jean Bernard
Déjà que le centre bourg est complètement mort cette fois c est les 6 ans de trop qui feront de Blanzy une ville fantôme.
Les indemnités sont bonned…
Un bon gars toujours du côté du populo, les vieux compagnons le soutiennent.
Jean m prenez la place de mr mazureck vous qui êtes trop malin nous allons voir vos compétences.
Le bourg de blanzy à quand même quelques commerces il me semble jean m doit pas beaucoup sortir de son habitation .
Bonjour,
Dans l’article de l’Informateur de Bourgogne du 13 septembre 2019 intitulé « Gérard Larcher, président du Sénat, à Montceau-les-Mines », Jean M. donnait à des lecteurs critiques la leçon suivante : « Avant de toujours critiquer et vu que vous avez les solutions, on attend vos propositions ».
Pourquoi ne se l’applique-t-il pas lui-même ? Ça éviterait bien des palabres stériles et la ville en profiterait. 😉
Lien vers le sus-nommé commentaire :
https://linformateurdebourgogne.com/gerard-larcher-president-du-senat-a-montceau-les-mines/#comment-7760
Bien à vous,
MicMont
Pertinente, éloquente et excellente remarque.
Une baisse des impôts serait la bienvenue car pour une ville comme Blanzy
C est beaucoup trop cher.
encourageons les projets, ne rejetons pas ce qu’on n’est pas capable de faire, s’opposer c’est être présent et participer.