Quand il pleut, on annule ou il faut trouver une salle; quand il fait trop chaud, ça ne ne va pas non; quand la météo annonce des orages, là encore on change de lieu pour se mettre à l’abri. Bref, organiser une manifestation en plein air en 2025 devient un véritable casse-tête.
Le conservatoire de musique et de danse de Montceau-les-Mines avait prévu un après-midi festif au jardin du Petit Bois mais voilà, à cause d’un possible orage, il a fallu changer de lieu et tout rapatrier aux Ateliers du Jour qui, à cette époque de l’année, n’a pas le même charme que le jardin du Petit Bois.
Néanmoins, les ateliers des lucioles ont pu se tenir sans rien enlever au contenu ni même à l’âme musico-festif. Evidemment, pas question de se prélasser dans l’herbe mais l’intérêt porté par le public, jeunes et moins jeunes, a été bien réel à travers les ateliers d’initiation, le conte avec Pierre Frantz (école du spectateur) ou quand il a animé l’atelier batucada avant de se laisser porter par les pas de danse avec Carole Cantat.
Ce premier rendez-vous avec les ateliers des lucioles a démontré que la culture nourrit la curiosité, entretient l’esprit et permet de grandir tout au long de la vie quand bien même fait elle encore froid dans le dos chez certains.
« Apprendre, c’est ajouter de la vie aux années, pas seulement des années à la vie » a dit Gandhi.
J.B.
