Avec 14 écoles (maternelle, primaire et élémentaire) et 1435 élèves, le travail ne manque pas tant chez les enseignants qu’à la mairie de Montceau-les Mines qui a en charge l’entretien des bâtiments et de la centaine d’agents qui interviennent dans les écoles (voir tous les détails plus bas). A ce propos, toutes les cours d’écoles seront refaites dans les deux ans. Pas un luxe !
Après chaque rentrée scolaire, madame le maire et son staff du pôle éducation, reçoivent les directrices et directeurs des écoles.
Il a été question comme évoqué vendredi dernier devant l’école Rostand-Schumann à La Lande, de sa fermeture actée en juillet prochain et donc, le besoin de rassurer les parents d’élèves sur l’avenir de leurs enfants. Dans quelle école poursuivront-ils leur scolarité ?
A ce sujet, Marie-Claude Jarrot a annoncé qu’il sera demandé à chaque parent son choix et qu’il « pourra préinscrire son enfant avant même les inscriptions officielles en mars 2022 », sachant qu’il n’existe pas de sectorisation à Montceau-les-Mines. Un sujet qui reviendra néanmoins sur la table d’ici la fin de l’année scolaire.
Quant à la maternelle Suzanne Valadon au Bois Roulot, elle aussi sur la sellette, « il est prématuré de dire qu’elle fermera à la fin de l’année scolaire. Il n’y a pas le feu. Nous verrons d’ici deux ans comment les effectifs vont évoluer », assure madame le maire.
L’école ne s’arrête pas nécessairement après la classe, c’est aussi les aides aux devoirs que la municipalité veut remettre en place à raison de deux fois par semaine, voire davantage si les enseignants peuvent faire plus. Des heures supplémentaires rétribuées par la ville. « Si nous n’avons pas assez d’enseignants, alors nous demanderons aux sages » suggère Marie-Claude Jarrot.
La perte du goût
Du côté des directrices et directeurs des écoles, vint le moment des questions. Silence dans la salle. Tout va bien ? Non, la restauration reste encore un sujet qui est loin de faire l’unanimité. En résumé, la bouffe n’est pas bonne, « la qualité baisse en terme de goût. Le potiron a la couleur du potiron mais ne sent pas le potiron ». C’est fade, « et pourtant, cette même société faisait mieux avant », explique une directrice.
Mais qui se soucie vraiment de la qualité des repas servis dans les cantines ? « Quand nous invitons les parents à rencontrer la Sogéres, ils ne viennent pas ou alors très peu mais nous pouvons en refaire une » souligne Françoise Bouton, directrice du pôle éducation.
« Les parents le signalent aux conseils d’écoles mais ils se rendent compte que rien ne change », rapporte une directrice. Quelle idée de préparer des concombres la veille et les voir le lendemain nager dans l’eau ? Pas de sel, pas de poivre, des sauces qui elles aussi surfent sur l’eau alors que les féculents sont secs comme le sable du désert. On est loin de top chef.
Blanzy a sa cuisine pour les écoles, pourquoi pas Montceau ? C’est le projet d’une cuisine centrale qui pourrait voir le jour sur le site de l’hôpital Jean Bouveri et « desservirait pas seulement les écoles mais aussi d’autres communes. Nous devons en parler avec la CUCM » avance Marie-Claude Jarrot.
Pas étonnant que les élèves ont hâte d’aller au collège. La nourriture y est meilleure.
Jean Bernard
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Quelqu un crois encore ce que dis Mme Jarrot? Arrêtez de prendre les Montcelliens pour des bleus !!!!