Sans eux, la vie de tous les jours serait bien plus compliquée. On les appelle les travailleurs de l’ombre ou encore les sans grades mais ils sont indispensables aux tâches quotidiennes.
Pascal Calendron a 62 ans, l’âge de la retraite. « Pendant sept ans, j’ai travaillé à l’entretien et la gestion d’immeubles sur Montceau-les-Mines, rue de Dijon, Jean Jaurès, Rouget de Lisle » dit-il. C’est, enfin c’était l’homme à tout faire, celui à qui ont fait confiance. « Aujourd’hui, je vais essayer de profiter un peu de ma vie et surtout de mes enfants, j’ai quatre filles et un garçon », ajoute-t-il.
Le retraité a bien mérité de lever le pied. Originaire de Paray-le-Monial, Pascal Calendron a commencé de travailler à l’âge de 14 ans chez Chevillard à Saint-Yan, une entreprise d’électricité où il a passé son CAP.
Pendant seize ans également, il a été dans l’Education nationale, non pas devant des élèves mais aux cuisines puis à l’entretien des bâtiments. Il est passé à Paray-le-Monial, Digoin, Montceau, Autun avant de prendre sa première retraite administrative à 44 ans en 2004.
Prendre du bon temps, Pascal Calendron va s’y atteler et poursuivre son bénévolat au FC Gueugnon, « ma passion c’est le FCG » lâche-t-il, aider également le comité des fêtes de la Motte-Saint-Jean.
Entouré de ses amis, Pascal Calendron est passé sous les projecteurs du départ à la retraite. Le couteau suisse tire sa révérence.
J.B.