Montceau – Nouvelle journée d’action chez Veolia pour les salaires

 

Depuis le 8 février dernier et le piquet de grève déclenché par la CFDT Veolia eau sur le territoire et notamment au centre de Montceau, les négociations sur la hausse des salaires n’a pas vraiment évolué.

« A cette époque, nous demandions une augmentation de 7%, alors que la direction proposait 1.7%. Aujourd’hui, elle nous présente une hausse de 2%. Nous voulons 6% » explique Nicolas Matias, délégué syndical régional CFDT pour Veolia, présent à l’entrée du site quai Jules Chagot.

« La direction ne nous donne que des miettes par rapport aux autres sociétés du CAC 40. Nous sommes à la rue » ajoute-t-il. Le déséquilibre du partage des richesses est toujours bien prégnant avec une augmentation de 16.7% de la redistribution des dividendes aux actionnaires, « alors que ces dividendes ont doublé en 10 ans » souligne-t-il encore. Cette constatation fait dire au représentant syndical que « le contraste pour les salariés qui depuis dix ans ont vu leur pouvoir d’achat diminuer de 10.2% est affligeant et indigne d’une entreprise comme Veolia ».

Sur le tract, il est également noté que « proposer une augmentation générale de 2% seulement n’est pas digne d’un grand groupe qui se dit être leader de la transformation écologique qui a dépensé des millions pour acquérir 60% du groupe Suez ».

« Ces 2% ne rattrapent pas l’inflation » relance Nicolas Matias.

Outre cette journée de mobilisation, « mercredi 1er mars, des bus vont déferler à 10h au siège du groupe Veolia à Aubervilliers. Nous devrions être 300 pour défendre notre pouvoir d’achat pendant que les grands dirigeants seront réunis en conseil d’administration » poursuit le délégué syndical.

La CFDT demande une hausse générale des salaires de 6%.

 

J.B.

 

 

2 commentaires :

  1. Décidément, c’est vraiment les mieux qui se plaignent tout le temps
    Scannez donc les fds par catégories + avantages + CE etc…
    Pauvre France 🤔

    • Si je vous ai bien compris, vous trouvez que pour eux, ceux que vous nommez « les mieux », comme disait le regretté Coluche : « C’est pas plus mal que si c’était pire ». Puisque vous regardez un peu plus haut pour tenter de diviser ceux qui travaillent, je vous invite à regarder beaucoup plus haut les catégories qui gagnent (à moins, comme certains le pensent, moins à tort qu’à raison, qu’ils ne s’accaparent) chaque année 2 siècles et demi de SMIC.
      Tout cela a-t-il un sens quand 9 millions de Français ont recours à l’aide alimentaire ?

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