En 2021, les bus de Mon ReZO seront-ils tous électriques ? Quand on sait que sur Le Creusot et Montceau ils sont aujourd’hui au nombre de 16, qu’à ce jour le bus électrique en expérimentation à Montceau coûte entre 400 000 et 450 000 €, la dépense est conséquente. Evidemment avec la transition écologique, à la communauté urbaine Creusot Montceau, la question est prégnante d’autant plus que 2021 correspond à la fin d’exploitation avec Transdev.
Dans l’immédiat, un seul bus électrique est en expérimentation à Montceau-les-Mines _ la semaine passée au Creusot _ sur la ligne M1 depuis lundi et jusqu’à samedi, la ligne la plus fréquentée.
Daniel Meunier, vice-président de la CUCM chargé des transports et Jérôme Ferraci, directeur des déplacements urbains à la communauté ont présenté ce petit bijou électrique même s’il est de fabrication chinoise (BYD) mais assemblée à Beauvais. Mais chinois quand même. « La Chine est très en avance dans l’électrique. Heureusement en France, notamment Bolloré, s’y met » indique le directeur.
Quant à Nathalie, au volant de son nouveau bus, elle apprécie. « C’est très agréable à conduire, beaucoup plus souple et surtout, silencieux comparé au thermique » avoue-t-elle. Les batteries permettent, d’après le constructeur, une autonomie de 250 km, sur le terrain, c’est plutôt 200. Sur une ligne qui fait 20 km, y a de la marge mais sur la journée…
Le bus électrique est en prêt, c’est d’ailleurs l’un des rares de ce gabarit, 8.75 mètres de long (22 places assises et 30 debout). Lundi prochain, le BYD se promènera à Nice.
Mon ReZO en bus électriques ou même à gaz, malgré le surcoût à l’achat, « il n’y aura aucune incidence sur le prix du billet (1.20 € aujourd’hui) » assure Daniel Meunier.
Encore quatre pour le tester.
Jean Bernard