Les propos liminaires de madame le maire au conseil municipal de Montceau-les-Mines ce lundi soir, 26 septembre 2022.
« Une rentrée placée sous le signe de ces deux mots qui occupent l’actualité internationale, nationale et locale : sobriété énergétique.
Cette situation nouvelle qui, par-delà une prise de conscience, interroge les modes de fonctionnement et les habitudes des particuliers que nous sommes.
Et nous ne pouvons qu’être forcément inquiets pour celles et ceux qui seront sans doute dans l’impossibilité de faire face à la fois à la hausse des prix des carburants, de l’énergie, des denrées alimentaires et des produits du quotidien.
Cette situation, elle interroge le fonctionnement des collectivités bien sûr pour lesquelles les prévisions des prix des énergies de l’électricité et du gaz s’envolent, sans qu’il n’y ait actuellement de plafonnement ou de mesures nationales limitant les impacts de ces augmentations.
Il s’agit là d’un sujet qui nous oblige et qui, depuis plusieurs semaines maintenant, appelle et requiert toute notre attention à travers des réunions de travail quasi quotidiennes avec les élus et les directeurs de Pôle pour voir comment adapter nos habitudes et nos modes de fonctionnement à l’aulne de quelques premières pistes et quelques premières mesures.
Un vœu vous sera présenté au nom de la majorité en ce sens. J’espère qu’il rencontrera l’unanimité.
Ces premières mesures devront être affinées et chiffrées pour leur permettre d’être acceptées et comprises par tous.
Je travaillerai en ce sens avec les élus de la majorité dans le cadre d’une réunion prévue ce lundi 3 octobre à 19h30.
J’inviterai ensuite ce même lundi 3 à 20h30 les présidents des groupes d’opposition pour échanger sur ces premières décisions.
Je proposerai aux présidents d’association de nous rencontrer le jeudi 5 octobre à 18h30 pour évoquer avec eux les premières pistes de travail.
Et nous verrons, le 11 octobre, les partenaires sociaux avec Monsieur le Premier adjoint, Monsieur le Maire adjoint aux Finances, Madame le Maire adjoint aux ressources humaines, Messieurs le DGS et le Nouveau Directeur financier qui a rejoint notre collectivité et que je vous présente ce soir Alexis ZIRA qui commence, si je peux m’exprimer ainsi, sur les « chapeaux de roues ».
Quoi qu’il en soit, ces décisions et ces mesures devront être prises avec 4 lignes force à ne pas franchir :
La première, celle qui aurait été la solution de facilité, c’est d’augmenter la part des impôts fixés par la Ville. Je m’y refuse. Je m’y étais engagée. C’est dans notre ADN budgétaire. Et cela le restera.
La deuxième, c’est de ne pas faire de cette situation un prétexte à réduire nos efforts en direction de la transition écologique. Bien au contraire.
Au-delà des petits gestes quotidiens qui sont à la portée de tous, la sobriété énergétique doit devenir un projet collectif qui s’appuie sur l’exemplarité et l’incitation.
De toutes façons, les effets du dérèglement climatiques vont durablement bouleverser nos territoires et il nous faut continuer à développer des stratégies d’adaptation qui dépendront largement des services rendus par la nature.
L’urgence énergétique ne doit pas supplanter ni masquer, dans les priorités nationales comme locales, l’immense urgence à préserver la biodiversité́ et ses fonctions, à penser et repenser ce que doit être une « ville durable ».
Non pas comme un « mot valise » sociétal et contraignant mais comme une voie empruntée par des volontés singulières et collectives.
Une voie économique, environnementale et culturelle que nous devons prendre avec pour seule règle de conduite de ne pas confondre conscience écologique et injonctions sociétales. C’est cet écueil qui impose l’écologie PARTOUT sauf dans les urnes.
Il nous faut penser différemment. Mais sans dogme. En reliant les savoirs et les apprentissages.
Jusqu’à présent, on croyait que l’avenir, c’était une sorte de ligne droite qui allait continuer. Ce n’est plus le cas.
Il faut s’attendre à l’inattendu pour savoir naviguer dans l’incertitude tout en conservant la tête froide.
Troisième ligne rouge, c’est la poursuite des investissements dont notre ville a tant besoin et aurait eu tant besoin pour nous éviter aujourd’hui d’être confrontés à des factures si colossales.
Dernière ligne rouge, c’est de ne pas faire rimer sobriété avec austérité. Je lui préfère les termes de responsabilité et d’exemplarité.
Parce qu’à l’image des Montcelliennes et des Montcelliens, et des administrés en général qui vont devoir faire des efforts chez eux, il nous revient, nous élus, collectivité de proximité, d’en faire aussi et sans doute plus.
Bien sûr, les chiffres peuvent nous faire perdre la tête. Et si rien n’est fait il ne nous manquerait pas moins de 300 000 euros par mois pour boucler le budget 2023.
Nous devons donc mettre en œuvre une politique publique de sobriété efficace, proportionnée et applicable, partager les efforts, impulser en se montrant exemplaire, faire de la sobriété un cap et une source de résilience.
Il nous faut retrouver le réflexe de la chasse au gaspi, même si elle était déjà bien dans les esprits, organiser peut-être différemment certains pôles mais aussi aller sur le chemin de quelques mesures symboliques, comme l’extinction de l’éclairage de l’Hôtel de Ville, du Tribunal, de l’Embarcadère et du syndicat des Mineurs, dès maintenant.
Je vous rappelle qu’à partir du 1er janvier 2023, une journée d’éclairage public en moins, ce sont 3350 euros qui ne sont pas dépensés.
Je soumettrai d’ailleurs à votre vote la délibération N° 8 en ce sens.
Il faudra envisager aussi des mesures plus contraignantes :
Je pense par exemple à la fermeture temporaire ou définitive de certaines structures ou de certains équipements municipaux extrêmement énergivores.
Nos dépenses de chauffage pour 2021 se sont élevées à 1,8 Millions d’euros et pourraient atteindre, si nous ne faisons rien, au moins 2,6 Millions d’euros pour 2022.
En tous cas, ces mesures devront être des mesures de bon sens, prises en concertation avec les intéressés.
Mais nous ne pouvons évidemment pas faire comme si nous n’étions pas confrontés à un vrai défi à relever.
Un défi qui, après l’épisode sanitaire du COVID, nous impose aujourd’hui encore et toujours d’être innovants, d’être responsables et de faire des choix forts.
Pourtant, parce que ces crises à répétition nous rendent vulnérables parce que dans la constante impossibilité de prévoir, et c’est cela qui nous inquiète, nous ferons tout, et j’y tiens, pour conserver, justement dans cette période d’incertitudes, des motifs de se réjouir et de se rassembler.
Je pense au TSB qui bat son plein ou aux festivités de Noël dont la suppression serait une pure erreur.
Il nous faudra sans doute faire autrement, différemment mais encore une fois je ne veux pas faire rimer sobriété et austérité.
Nous avons besoin de ces moments de convivialité comme ceux que nous avons vécus durant un été certes caniculaire, mais qui nous a permis d’accueillir 27 000 participants qui ont profité des animations de l’Été à Montceau, de la baignade dans le Lac du Plessis, 50 ans après, de multiples concerts en centre-ville, des rendez-vous aux grands parcs, de la soirée Guinguette du 13 juillet ou du ciné en plein air.
Puis, plus récemment de la fête foraine ou encore de la Journée des Peintres ou des journées du Patrimoine à l’occasion desquelles nous avons notamment inauguré le marteau pilon qui a trouvé sa place au Carrefour des Alouettes.
Récemment aussi, sur un mode sans doute moins festif, je veux me réjouir d’une rentrée scolaire qui s’est bien déroulée pour 1 109 élèves, 444 élèves en maternelles pour 21 classes et 665 élèves en élémentaire pour 34 classes.
Ce sont 100 000 euros de travaux qui ont été consacrés en direction des écoles élémentaires Jules Verne, Jean Jaurès, Louis Aragon et des maternelles Niki de Saint Phalle et Rosa Bonheur ou encore 45 000 euros consacrés à l’achat de mobilier et de matériels.
Je veux rappeler aussi que plusieurs réunions avec les directeurs d’écoles relatives à la sectorisation ont été organisées afin de recueillir le plus grand nombre d’avis et avant qu’un questionnaire ne soit adressé aux parents.
Rappeler aussi qu’un nouveau marché pour la restauration et les goûters a été signé avec la SOGERES avec la possibilité de reconduction sur 3 ans.
Étant donné la hausse du coût du marché de restauration scolaire, une augmentation de la participation des parents a été décidée et appliquée à compter de cette rentrée. Il s’agit d’une décision que j’ai prise dans le cadre des décisions prises par Madame le Maire et sur laquelle Madame Plasson reviendra.
Cela fait partie de ces décisions qui ne sont pas les plus faciles à prendre, comme celle qui a suscité des commentaires aussi et qui a consisté à faire le choix en responsabilité de ne pas réparer, pour l’instant, les installations du Club des Orions.
Monsieur Selvez m’a d’ailleurs adressé en ce sens une question écrite et il lui sera répondu par écrit dans le délai prévu par le règlement intérieur à l’article N°18 reprenant l’article L 2121.19 du Code général des Collectivités territoriales.
J’évoquais ce besoin plus prégnant que jamais dans ces périodes de crise de prendre soin des autres, de renforcer la solidarité, et à toute chose comparable par ailleurs, je préfère comme cela vous sera présenté ce soir, proposer à votre vote l’augmentation même symbolique de la participation financière de la Ville à la mutuelle des agents municipaux et l’augmentation des tickets restaurant que d’autres puits sans fond… Où dépenser de l’argent reviendrait à le gaspiller.
Madame Roux Amrane présentera d’ailleurs toute une série de délibérations en direction des ressources humaines de la Ville ».
Madame Jarrot n’est pas responsable de cette situation, mais elle doit avec tout ses partisans réclamer des actions au gouvernement avant qu’une révolte explose ! Les gens pourraient aller bousculer les responsables de total et EDF si les « décideurs » ne veulent pas le faire !
Certes, cela avait commencé avant Mme Jarrot mais on constate de plus en plus un phénomène très visible d’accélération de l’enrichissement exotique de Montceau et des alentours.
Avec l’importation de plus en plus importante de toute cette richesse tant vantée et soutenue par les médias, les finances de la ville devraient aller de mieux en mieux, le pouvoir d’achat augmenter et les impots et les taxes baisser.
A moins qu’on nous mente sciemment depuis tout ce temps ?
Eclairage en ville la.nuit stop les magasins doivent eteindre leurs enseignes
Dans certains bureaux toujours allumés même si personne ne si trouve stop
Le chauffage ou la clim au plus bas
Le budjet il fallait y penser avant
Ne pas depenser à tort et à travers macron l a dit ,ce n est pas que pour les citoyens
Il n’y a pas d’économie à faire ! La seule économie est la baisse du Kwh et de l’essence que peuvent décider 2 pdg de sociétés, c’est tout ! Si nous voulons mener de véritables actions et préserver notre planète commençons par supprimer les allocations familiales, la natalité irresponsable est la cause de nos problèmes, le problèmes numéro 1 de l’humanité !
OUI, il fallait y penser avant ! Hélas, il y a beaucoup de choses auxquelles on n’a pas ou plutôt peut-être pas voulu penser :
– Quand en 1975, après le » choc pétrolier, les écologistes encourageaient avec leurs pauvres petits moyens de communication la construction de pavillons à énergie passive, les maisons « Phoenix » en préfabriqué sans isolation poussaient comme des champignons.
– Quand on sait, et ce depuis fort longtemps, que la domestication des animaux a été un moment crucial de l’humanité dans l’apparition des grandes épidémies et que l’on délivre encore des permis de construire et d’exploiter à des installations concentrationnaires gigantesques nuisibles tant à l’humain qu’à l’animal.
– Quand on constate que, de tous temps, la peine de mort ou de prison n’a jamais empêché les crimes, assassinats, homicides, pas même quand on infligeait publiquement aux condamnés les pires tortures (supplice de la roue ou du pal, écartèlement et autres joyeusetés…) pendant que certains ne jurent encore QUE par la répression.
J’arrête là la liste des absurdités, elle serait bien trop longue. Quand on voit ça, avoue qu’il y a vraiment lieu de s’interroger sur notre capacité à apprendre de l’histoire, analyser et surtout synthétiser. Les esprits chagrins pourraient même douter de la volonté politique de nos dirigeants à résoudre les problèmes tant qu’ils ne sont pas directement concernés …
NOUS NE POUVONS PAS ETRE CONTRE DES SOLUTIONS PROPOSEES PAR LES UNS ET LES AUTRES EN MATIERE D ECONOMIE D ENERGIE RET SURTOUT D ELECTRICITE…..MAIS IL Y A UNE QUESTION QUI ME TARAUDE…..EDF OU ENGIE FOURNISSEUR NATIONAL SONT DEJA MAL EN POINT FINANCIEREMENT AVEC UNE FEUILLE DE ROUTE SUR LD NUCLEAIRE PAS CLAIRE…..!!!! QUI VA PAYER LE MANQUE A GAGNER DU A TOUTES LES ECONOMIES QUE LES CYTOYENS EYT KES COLLECTIVITES VONT ….FAIRE…..PERSONNE EN PARLE…..
LE CONTRIBUABLE BIEN SUR….!!!!! ALORS PREPAREZ VOUS A PAYER PLUS CHER ET AU FUTUR IMPOT ENERGIE…!!!!
Les questions qui fâchent
Les propos liminaires de madame la Maire et les équipements du Club des Orions étaient-ils donc les seuls points à l’ordre du jour de ce Conseil Municipal , public , pourtant habitué à pulvériser les records de longueur ? Où est-ce un choix d’information opportuniste de créer , une fois de plus , de » l’agitation dans le bocal » et de masquer certaines questions fondamentales , conséquences de la grave situation de crise dans laquelle nous sommes immergés et de l’imprévoyance qui a marqué les engagements financiers antérieurs de la ville ?
Nous sommes tous concernés par les révisions et les choix qui devront être examinés et retenus , en notre nom , par TOUS les élus .