Nous publions les propos liminaires de madame le maire, Marie-Claude Jarrot en ouverture du conseil municipal qui se tient ce lundi soir à l’hôtel de ville où sera procédée à l’installation de la nouvelle conseillère municipale, Josiane Mercier, suite à la démission de Paul Rabeisen.
Quelques mots comme à l’accoutumée avant de démarrer ce conseil qui va nous permettre de poursuivre notre travail en direction des Montcelliennes et des Montcelliens avant que les deux prochains ne soient plus spécifiquement dédiés aux finances de la Ville et à la préparation de son budget pour 2023.
DM transparence et préparation du DOB et BP
Un budget en préambule duquel ce conseil va nous permettre de voter une DM avec des recettes de presque 90 000 euros à la faveur de droits de mutations bien supérieurs à nos prévisions, nous permettant ainsi d’équilibrer des dépenses exceptionnelles versées aux associations et à nos prestataires extérieurs tels que le centre de gestion.
Une DM (décision modificative) qui permet à l’Embarcadère notamment de régler des dépenses de cachet en direction d’intermittents qui n’étaient pas prévus et qui ont fait de notre ville une étape de leur tournée. Là encore, c’est une bonne nouvelle pour la sanctuarisation de la culture que j’ai toujours appelée de mes vœux, quelles que soient les aléas sanitaires ou financiers.
Cette DM aussi pour favoriser le pouvoir d’achat des agents municipaux grâce au dégel du point d’indice dont le montant sera compensé par des recettes exceptionnelles dues aux dégrèvements de TVA.
Et puis une ligne de trésorerie qui passe de 1M € à 3M € en prévision de dépenses d’investissement élevées en 2023, conformément à notre PPI, en direction de Jean Bouveri et de l’école maternelle du BDV pour 12M € d’investissement. Et là encore, c’est une force.
Force de l’investissement
Et nous continuerons, vous le savez, par-delà les mesures de circonstance qui s’imposent et qui demandent une attention de tous les instants, ce travail de fond qui réclame des sommes importantes en direction de constructions ou de rénovations de bâtiments plus propres ou devenus moins énergivores.
Parce que les bâtiments les plus beaux continueront à poser des problèmes d’accès, d’entretien et d’accueil s’ils n’ont pas été conçus dès le départ pour qu’il y fasse frais l’été et raisonnablement chaud l’hiver.
Or, notre patrimoine municipal certes important et permettant d’organiser de belles choses, est extrêmement consommateur en énergie parce que mal isolé ou mal entretenu depuis trop longtemps.
Cesser d’investir, ne serait pas une erreur mais une faute.
Et quand on aime une ville, on lui donne les moyens d’une ambition et vous savez bien qu’en amour, refuser d’aimer par peur de souffrir, c’est comme refuser de vivre par peur de mourir.
Alors nous investissons, en transparence, en responsabilité et en toute lucidité pour sortir de cette zone de confort qui n’en est pas une et qui consiste à faire les choses à moitié ou à les rafistoler.
Pour l’équipe municipal que j’anime, l’amour, ce n’est pas du désespoir résigné, c’est, comme le dit Victor Hugo ce sentiment qui fait songer, vivre et croire.
Songer en effet à cette demande qui sera proposée en conseil de reconnaissance de notre ville en commune touristique à l’instar de Paray le Monial, Bourbon Lancy et Macon à la faveur de structures nouvelles ou rénovées depuis 2014.
Vivre en effet dans une ville dont les élus de la majorité feront, une fois encore, la preuve de leur capacité à assumer pleinement les politiques publiques qui leur sont directement confiées mais aussi celles pour lesquelles l’État ne dispose plus vraiment de moyens suffisants grâce à l’action de proximité́ dont ils sont porteurs.
Croire enfin que les élus de proximité que nous sommes sont capables de mettre en place des solutions efficaces à travers l’ambition de transformer le territoire et de faire de leurs idées des réalités tangibles.
C’est le cas sur Montceau les Mines avec les décisions prises depuis la rentrée en direction d’une sobriété énergétique maitrisée et réfléchie, construite et dans 90% des situations, comprise et partagée.
Conduite du changement
Bien sûr, la conduite du changement n’est pas toujours acceptée de tous et je regrette par exemple qu’un syndicat puisse préférer la posture à la responsabilité collective.
Heureusement, il ne s’agit que d’un syndicat.
Les autres ont compris qu’à situation exceptionnelle pouvait ou devait répondre des mesures exceptionnelles qui, comme leur nom l’indique, ne sont que temporaires.
D’autres sont définitives parce que nous ne pouvons plus continuer à accueillir des associations dans des conditions d’insalubrité et d’irresponsabilité.
Vous savez, agir c’est prévoir et c’est aller de l’avant et comme pour la COVID, nous sommes et continuerons à être au rendez-vous.
Avec des interrogations bien sûr. Parce que nous sommes à la fois demandeurs d’un soutien très fort de l’État tout en aspirant à plus d’autonomie et de décentralisation. Ou quand le mot « confiance » peut être la clef de tout.
Une confiance qui permet de donner du sens à l’expression « Pouvoir Agir ».
Pouvoir Agir, pour apaiser les tensions nées d’une puissance publique parfois défaillante.
Pouvoir Agir, pour alimenter la machine économique de notre pays et faire en sorte de rappeler à l’État qu’en fragilisant les finances locales, l’État fragilise l’économie nationale.
Pouvoir Agir, en mettant un terme à cette spirale de recentralisation parce que quand l’État cadenasse les collectivités il limite leurs compétences et réduit leur autonomie, faisant des élus de simples supplétifs.
Pouvoir Agir pour de grandes choses mais aussi pour de plus petites choses et puisque j’évoquais tout à l’heure le projet de nouvelle structure scolaire du BDV,
- Rappeler par exemple la mise en place depuis novembre de petits déjeuners gratuits pour les enfants des écoles Rosa Bonheur et Erik Satie situées en quartiers QPV dans le cadre d’une convention signée entre l’Éducation nationale et la ville.
- Rappeler la poursuite des classes de découverte pour cette année scolaire 2022-2023, pour 163 élèves scolarisés dans 5 écoles élémentaires montcelliennes,
- Rappeler la poursuite aussi de l’équipement des écoles en numérique avec depuis cette rentrée l’achat de 9 téléphones portables, 25 ordinateurs portables et 44 vidéoprojecteurs,
- Dire enfin que la démarche d’Aides aux devoirs en direction des élèves des écoles élémentaires vient de commencer grâce à l’encadrement de 2 bénévoles du Conseil de Sages et de 10 professeurs dont les vacations seront prises en charge par la Ville.
Agir vert
Et puisque je faisais allusion au monde éducatif et donc aux plus jeunes d’entre nous, c’est « Pouvoir agir » pour relever les défis que nous impose le dérèglement climatique à travers les énergies décarbonées, les transports propres, la rénovation thermique des bâtiments, la protection de la ressource en eau, l’accès à une alimentation saine, ainsi que l’éducation des plus jeunes et l’acceptabilité́ des autres à la transition écologique.
Une transition écologique qui, pour être efficace, ne saurait se faire sans les collectivités locales même si, prises entre le marteau de l’urgence et l’enclume de la réalité sociale et territoriale, elles se retrouvent dans une situation peu confortable.
La réussite de la transition écologique, sa justice et son acceptation par nos citoyens se jouent dans la relation avec les élus locaux, et en premier lieu avec les maires.
Certes, avec une stratégie de planification écologique mais aussi et surtout notre audace et nos idées.
Parce que les initiatives que nous portons dans nos communes peuvent devenir des solutions pour tout notre pays demain à travers la valeur de l’exemple et à la faveur d’une émulation entre communes.
C’est la raison pour laquelle aussi nous avons souhaité faire de Montceau un laboratoire de la transition écologique. Sans précipitation mais avec anticipation.
Je l’ai déjà répété, mais nos deux contrats de performance énergétique étaient indispensables à l’époque et plus que bienvenus aujourd’hui dans ce contexte particulier.
Quand on veut devenir maire, ce n’est pas pour être célèbre, mais pour agir.
Même si le risque existe de faire se faire télescoper « bonnes intentions » et « dispersions », il nous faut cependant prendre le risque de l’action. Et nous l’avons toujours pris.
Et il est urgent de le faire parce que le coût de l’inaction climatique est astronomique.
C’est cela aussi le pouvoir d’agir de la politique et de ses acteurs, qu’ils soient élus ou agents de collectivité. Et la Ville de Montceau a perdu récemment trois d’entre eux.
Un point sur notre hôpital
Le GHT a travaillé avec tous les personnels de l’hôpital sur un projet de labellisation pour devenir hôpital de proximité. Ce projet a été présenté aux différentes instances et notamment au Conseil de Surveillance ainsi qu’à l’AG du GCS. L’ensemble des membres a voté comme suit :
POUR : 5 voix
ABSTENTION : 1 voix
CONTRE : 0 voix
Cette demande de labellisation Hôpital de Proximité va de pair avec la construction d’un hôpital neuf.
Le projet est soutenu par l’ARS. Il faut maintenant le présenter aux plus hautes instances à savoir, le Ministère de la Santé, rendez vous avec le député le 29 novembre dernier au Ministère de la Santé. Demande d’entrevue au cabinet de Madame la 1ère Ministre.
Hommages
Deux agents de la Ville tout d’abord :
Joel Moneret nous a quittés en effet lui qui avait été embauché aux espaces verts de la ville pour devenir appariteur et lui permettre de parcourir l’ensemble des services et de s’attacher la sympathie de tous.
Il sera président du COS de Montceau et mènera à bien de très nombreuses activités festives notamment à l’Embarcadère qui portait le nom de CAR.
Un autre agent municipal nous a quittés dernièrement c’est Daniel Ribolet, enseignant au Conservatoire. Il enseignait le hautbois, le basson puis la formation musicale. Il aura dirigé l’orchestre symphonique, créé les Symphonies du Roy, il aura dirigé les « Amis Réunis » ou encore « Herse IV ».
Et puis, un ancien élu, André Triboulin, est parti il y a quelques jours.
Conseiller municipal d’André Jarrot à partir de 1971 et Premier adjoint du Docteur Thomas jusqu’en 95, ancien conseiller départemental et régional, ancien professeur de maths et de physique au lycée Parriat et principal adjoint du collège Jean-Moulin, il était apprécié et respecté de tous.
A sa mémoire je vous demanderais de bien vouloir respecter une minute de silence.
Ce conseil municipal va nous permettre d’accueillir une nouvelle élue en la personne de Josiane Mercier.
IL Y A DES SOLUTIONS POUR INVESTIR SANS OBLIGATOIREMENT AUGMENTER UN BUDGET, C EST DE FAIRE UN PLAN D ECONOMIE , UN PLAN ANTI GASPILLAGE, UNE VRAIE REORGANISATION DES SERVICES…..LA FACILITE C EST SUR , C EST EMPRUNTER OU AUGMENTER LES IMPOTS….ET ÇA LA MAJORITE DES ELUS A CHOISI CES SOLUTIONS…..LES CONTRIBUABLES SONT LÀ….LES CONTRIBUABLES SONT LA……..!!!!ET LE PIRE EST A VENIR D ICI 4 OU 5 ANS AVEC A REFORME POUR LE CALCUL DE LA TEXE FONCIERE….DUR DUR D ETRE PROPRIETAIRE, JE PEUX ME TROMPER LES AUGMENTATIONS SERONT SUREMENT TRES TRES IMPORTANTE……….