C’est très triste, très triste un dimanche après-midi à Montceau-les-Mines, surtout ce 1er septembre 2019. Le jour où la famille du petit Matthew, décédé des suites de ses blessures après avoir été percuté par un voiture boulevard de Lattre de Tassigny, organisait une marche blanche pour lui rendre hommage.
Tristes seront les prochains jours et encore les prochains.
Demain, lundi 2 septembre, douze millions d’élèves feront leur rentrée scolaire. Partout, des enfants, des ados, des parents anxieux, sauf au Creusot où il manquera une petite tête de chérubin, celle de Matthew, 9 ans.
Un soir d’août, Matthew traverse ce boulevard. On y roule vite, parfois, souvent, encore davantage peut-être de nuit. Il fait nuit.
Se produit alors ce choc.
« Condamné à un aller sans retour » pouvait-on lire sur une pancarte en tête du cortège. Pas d’échappatoire, pas de seconde chance. Une vie s’est arrêtée. A 9 ans, on a toute la vie devant soi, tout l’avenir devant soi. Pas ce jour-là.
Matthew a vu la lumière brillé puis ses yeux se sont fermés.
La marche blanche est partie du parking du centre nautique avant le longer le lac du Plessis. Sur le lieu de l’accident, le cortège avec sa maman, son papa, ses deux frères, sa famille, ses amis, la maman de Giovanni Gargaglionne, ont partagé cette souffrance de perdre un enfant. Tous également veulent désormais comprendre et savoir précisément les circonstances de l’accident.
Le chemin va être long. La douleur profonde.
« La mort, c’est triste à en mourir » chantait Johnny Hallyday.
Triste journée, triste dimanche.
Jean Bernard
C’est vraiment triste cette nouvelle mais au niveau personnel, je pense que ce drame était évitable ou en tout cas, il était possible de l’éviter, si des « vrais ralentisseurs à la Blanzynoise » existaient sur cette route très fréquenté…
Car, depuis longtemps, toute la population de la ville de Montceau et de ses environs, sont au courant des rallyes sauvages ainsi que des hautes vitesses de certaines voitures qui circulent le jour et la nuit.
Une municipalité sérieuse et responsable digne de ce nom, depuis longtemps aurait cherché la manière de comme résoudre ce problème en coordination avec la CUCM ainsi qu’avec la PN. Mais, maintenant que deux drames mortelles liés à la circulation se sont produits en moins de deux mois au Plessis, Jarrot est partout en train de « consoler » les familles de victimes. Tout simplement, Honteux.