MFR, Maison Familiale Rurale. Sans doute est-il besoin de resituer cette structure dans son contexte d’avant guerre. Née en 1937, la Maison Familiale Rurale avait justement pour spécificité l’enseignement agricole, d’ou le R. Le M correspondait et correspond toujours à la maison des jeunes, là où sont accueillis les élèves dans les internats. Enfin le F pour famille, « car sans elle, sans sa présence, rien n’est possible dans l’association au cursus de l’élève » souligne Philippe Fayolle, directeur régional MFR.
Aujourd’hui, tout a changé mais l’esprit « familiale » demeure. « Auparavant, pour schématiser, c’était l’école des ménagères. Dorénavant, les élèves sont dirigés vers des formations qualifiantes. Des établissements où se conjuguent le savoir-être et le savoir-faire » précise Marie-Claude Jarrot. Une maire de Montceau-les-Mines très attachée à la formation, son domaine de prédilection à la Région.
Ce samedi 2 février 2019 se tenait donc le forum des métiers à la salle des syndicats organisé par la MFR. Des stands, des métiers et des formations pour guider le jeune de 4e vers la branche qui le branche. Avec La MFR, c’est réussir autrement et peut-être mieux qu’ailleurs. « Nos écoles à partir de la 4e sont toutes en alternance. Les élèves font des stages et à partir de la 3e, ils se déterminent. Que veux-je faire, j’ai envie de quoi, dans quel domaine puis-je m’épanouir » explique le directeur régional.
Passer un CAP ? La moindre des choses. Réussir un bac pro, tout à fait possible. Un BTS, tout a fait envisageable. Tout est faisable au sein d’une MFR. « On y redécouvre l’estime de soi. C’est aussi se réconcilier avec l’école avec au bout une formation de qualité » avance Marie-Claude Jarrot.
L’alternance, c’est mettre un pied supplémentaire dans la chance de trouver un emploi. « Avec MFR, c’est 10% supplémentaires » assure Philippe Fayolle.
Jean Bernard
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