Montceau – L’homme le plus ancien de la résidence des Peupliers

Un œil pétillant, un sourire malicieux, et un esprit très vif, Marcel Duverne nous accueille dans son appartement. Vendredi la ville va fêter les 40 ans de la résidence des peupliers et inaugurer les locaux rénovés. Il nous est apparu important de prendre le pouls du plus ancien résident. En fait la plus ancienne va avoir cent ans, mais veut préserver son intimité, ce que nous respectons.

Marcel Duverne né dans le bassin minier en 1933 et ayant fait toute sa carrière (40 ans) dans le pneu en région parisienne est revenu vivre à Montceau en 1999 rejoignant son frère militaire et son beau-frère gendarme.

En arrivant aux Peupliers en septembre 1999 à quelques jours de sa 66ème année, Marcel Duverne a trouvé un groupe d’hommes pour l’accueillir et l’intégrer. Au fil des années, ce jeune retraité à qui on ne donnerait que 75 ans, a perdu ses premiers amis, mais à son étage c’est lui l’ambassadeur qui accueille les nouveaux et les intègre.

La résidence compte soixante-cinq femmes et dix hommes et l’esprit a changé par rapport à 1999. Il semblerait que l’on devienne plus individualiste, que l’on entre de plus en plus tard en résidence. Selon Marcel…

Marcel a une vie très active avec la chorale, le Mölkky (il est même formateur dans cette discipline) les jeux de société, les activités mises en œuvre par l’animatrice hyper dynamique Marion, l’informatique et ses promenades au CRAPA et autour du lac du Plessis.

19 ans et pas un instant il ne le regrette, 19 ans et pas un moment il se dit « si je pouvais recommencer je ferais autrement ». Il est heureux ici, le revendique et nous avons pris rendez-vous pour septembre 2038 pour fêter ses 105 ans.

Rien ne lui manque. Il nous fait part des rumeurs sur la qualité des repas servis actuellement, il n’est pas touché puisqu’il cuisine lui-même. Mme le Maire est en train de prendre des mesures dit-on et la situation devrait changer.

Pour lui la rénovation est une réussite, il attend sa douche à l’italienne, ça devrait se faire, et trouve les locaux modernes et lumineux.

Nous le reverrons sûrement vendredi.

Gilles DESNOIX

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