Montceau – L’hélicoptère un outil bien plus efficace qu’une grue au stade des Alouettes

A l’origine, le remplacement des anciens mâts placés autour du terrain synthétique au stade des Alouettes à Montceau-les-Mines, aurait dû avoir lieu en septembre dernier. Mais avec les intempérie puis l’arrivée des gens du voyage sur le parking situé à proximité du circuit pour voitures télécommandées, l’opération a été retardée.

Cependant, alors que les six nouveaux mâts ont été entreposés sur ce parking quelques jours avant leur pose, juste derrière l’enceinte des Alouettes, « des individus sont venus retirer les câbles déjà installés dans les mâts » révélait Gérard Gronfier, premier adjoint au maire, venu assister ce jeudi matin à l’opération héliportage.

Si le terrain honneur des Alouettes a été équipé d’un éclairage à led la saison dernière, le synthétique et le terrain d’entraînement en herbe, ne l’étaient pas. Mais comment accéder aux lieux sans abîmer les terrains ? L’hélicoptère s’est révélé la solution la mieux adaptée. D’ailleurs en deux temps trois mouvements, c’est-à-dire en moins de trente minutes, les six mâts ont pris l’air avant d’être boulonnés sur les socles. Un travail de précision réalisé de main de maître tant par le pilote de l’hélicoptère que les hommes de Citelum chargés de « clouer au sol » ces grands poteaux de 20 mètres de haut.

C’est dans le cadre du contrat de performance énergétique entre la ville de Montceau-les-Mines et Citelum (la suite du remplacement des 4 500 points lumineux à led sur la ville) que cette opération aux Alouettes a eu lieu.

L’hélicoptère appartient à une société basée à Albertiville (Savoie). La veille, il opérait à Chamonix.

Quant à l’éclairage d’une puissance totale de 48 000 watts sur les six mâts, qui vont éclairer le synthétique et le terrain d’entraînement, il faudra attendre une quinzaine de jours avant qu’il soit opérationnel, le temps des réglages. Avantage de cet éclairage led, il sera possible de moduler la puissance de 30 à 100 % selon les besoins, s’entraîner que sur la moitié d’un terrain par exemple.

 

J.B.

 

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