Montceau – Les stampes de Frédéric Vieira, la traduction de la vie

 

 

Il n’est ni footballeur ni entraîneur, Frédéric Vieira est graveur. Il joue avec ses mains et son instinct, celui d’un artiste. Il expose quatorze de ses oeuvres  jusqu’au 27 janvier 2024 à la galerie haute de l’Embarcadère de Montceau-les-Mines, ville où il a appris la gravure à l’Atelier du coin en 2014. « Pendant un an et demi, j’ai fait de nombreuses gravures, d’abord sur bois puis de la linogravure » explique celui qui est originaire du Creusot. « Mais on vous pardonne » lui confie madame le maire.

Frédéric Vieira est aujourd’hui un artiste dont l’art lui permet de s’élever et révéler son talent. Il y a quelques années, il disait : « J’ai toujours su qu’il m’arriverait quelque chose de positif, que ma situation allait s’arranger ». Car depuis tout petit, il a voulu devenir un artiste même s’il est passé par un CAP et un BEP outillage modelage mécanique, puis un Bac pro avant de reprendre des études en ébénisterie à Château-Chinon.

Outre exposer son goût et son habileté à travers la linogravure, Frédéric Vieira a traversé deux très durs moments de son existence, le décès de sa maman puis de sa compagne des suites d’une longue maladie « à qui vont nos pensées très affectueuses » lui témoigne Marie-Claude Jarrot. « Ce travail, c’est un peu une façon aussi de lui parler et, à travers les oeuvres que vous présentez, une opportunité de dire à tous les visiteurs de cette exposition, la fierté et la réussite, malgré les épreuves, de votre parcours de vie » ajoute-t-elle.

Le parcours de Frédéric Vieira est riche de sens même pour un jeune artiste. « Il salue votre sensibilité, votre talent et votre courage car le deuil est un long chemin de retour à la vie », lui fait part Marie-Claude Jarrot.

Sa première exposition, il l’a réalise au Creusot en 2019. Il a lui-même contacté la galerie Mira où il a exposé pendant plus de deux ans avant de rallier Autun et la galerie du Passage et prendre le chemin de Montceau-les-Mines.

A la galerie haute, Frédéric Vieira expose des estampes, « c’est plus joli que linogravures » dit-il. Elles représentent des monuments montcelliens et creusotins. Il a un faible pour le pont levant de Montceau. Il est magnifique en estampe et en noir et blanc.

Montceau, Le Creusot, Autun l’inspirent mais il a été aussi émerveillé par Londres et séduit par la gentillesse des Londoniens. « J’aimerais parcourir d’autres villes comme Paris, me rendre à l’étranger. Y chercher l’inspiration et la traduire en gravure.

 

J.B.

 

Les oeuvres de Frédéric Vieiri sont en vente, 45 € l’estampe encadré ou 40 € sans cadre.

 

 

 

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