La confrérie des scaphandriers, déjà bientôt 20 ans qu’elle existe. Elle fêtera précisément son vingtième anniversaire en 2021. A une plongée près dans les abysses, nous y sommes.
En revanche, les activités de la confrérie n’ont rien d’abyssales, elles sont plutôt terre à terre, du genre à se poser les bonnes questions sur le devenir de notre planète en lien évidemment avec l’eau. L’eau ferrugineuse, oui. L’eau minérale aussi. A la confrérie des scaphandriers, on sait manier la dérision avec autant de dextérité qu’un manomètre de bouteille de plongée.
Alors que font les scaphandriers de la confrérie et leur grand maître Michèle Lahure ? Déjà, ils se réunissent pour redonner un nouveau souffle comme ils le firent samedi au Vendôme à Montceau-les-Mines. « Nous avons besoin de resserrer les liens, de nous compter aussi car au fil des années, le constat est là, nous sommes de moins en moins nombreux » précise Michèle Lahure.
Tous sont des plongeurs ou d’anciens plongeurs (au Vendôme, Gilles le patron se frottait les mains, enfin du personnel en nombre pour faire la plonge du restaurant !), tous viennent d’univers différents et de villes différentes, du Bassin minier certes mais de Beaune, Lyon aussi.
Tous ont néanmoins partagent une même philosophie, sensibiliser la population au milieu aquatique et le grand maître de rappeler qu’en « 2019, il y aura dix ans, nous avions organiser la manifestation La mer souffre-t-elle des larmes de la terre » avec la présence de scientifiques. A quand la prochaine ? Peut-être pour les 20 ans de la confrérie…
L’eau est donc l’élément des scaphandriers. Alors pourquoi ne pas se pencher sur une étude sur l’eau, celle que nous consommons, au robinet ou en bouteille. Vaste sujet comme la surface d’un océan. A creuser.
Jean Bernard