Montceau – Les puces toujours populaires, José toujours à la baguette

 

Qu’il est loin déjà le temps des gilets jaunes, en novembre 2018. Qu’il est loin aussi le temps où, au Bois du Verne, rue de la Coudraie à Montceau-les-Mines, la Bouquinerie s’installait dans la foulée en mars 2019.

Avec ou sans gilets jaunes, le livre d’occasion, lui, a toujours eu la cote ce dont Corinne et José n’ont jamais douté car pour le reste, d’espoir en désespoir, le doute s’est amplifié sans jamais connaître le moindre répit.

C’est précisément au Bois du Verne qu’est né le marché aux puces populaires avant que le couple ne décide de rejoindre le centre-ville montcellien, le long du quai de Gaulle. « Cela fera trois ans en août prochain » indique José, casquette kaki de rebelle sur la tête.

Aujourd’hui, le marché aux puces populaire est devenu le rendez-vous chaque premier dimanche du mois. Qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il fasse froid ou sous un chaud soleil, dès 5h, ils arrivent. Les exposants ne rechignent pas à faire de la route. « Ils viennent de Lyon, Dijon, Dole » précise José qui lui-même, depuis des années, écume les brocantes de la région, les livres dans la camionnette.

Forcément, les puces sont très dépendantes de la météo et quand le ciel se met à pleurer, c’est toute la place le long du canal qui tousse. « Il faudrait construire un grand marché couvert » suggère José avec un large sourire. Il rêve. C’est bon parfois de fantasmer…

Dimanche 7 janvier, le marché aux puces populaire va ouvrir l’année 2024, logiquement sans pluie mais avec une température fraîche. « La pluie est toujours un vrai handicap contrairement au froid » juge l’organisateur qui a terriblement réduit les animations. Souvenez-vous, en plus des puces, on trouvait le marché du livre. « Nous avons également arrêté le marché artisanal, le marché de Noël ou encore la foire à tout », énumère José. C’est que depuis l’année 2023, la Bouquinerie soit s’acquitter d’un droit de place à la demande de la mairie. Le tarif a été négocié et « nous payons 1 200 € l’année » souligne-t-il.

D’un autre côté, il ne regrette pas avoir quitté le BDV pour le centre-ville de Montceau. « Nous avons davantage de visites à La Bouquinerie » admet-il. Seul petit bémol, « depuis la fermeture de Noz, rue Carnot, nous avons senti une baisse de fréquentation ». Quant à l’ouverture rue de la République du Marque page, un café-librairie, « ce n’est pas un problème, c’est une saine  concurrence » livre José. Il se murmure sous la couverture qu’un second café-librairie va ouvrir en mars prochain, toujours rue de la République à la place d’un commerce fermé depuis longtemps.

D’ici là, place au marché aux puces populaire dimanche 7 janvier. José sera là, comme d’hab !

 

J.B.

 

 

2 commentaires :

  1. C’est sur qu’un endroit fermé (comme l’embarcadère par exemple) serait mieux en plein hiver , mais ça doit couter beaucoup plus cher .
    Bon courage au moins jusqu’en Avril

  2. Mais qu’est ce que tu racontes toi?
    Faut lire l’énoncé avant de répondre…..

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