Montceau – Les Harkis, l’histoire d’une déchirure, ne l’oublions pas

Harki, voici un nom qui résonne chaque année en ce mois de septembre à la journée d’hommage. Harki désigne par extension une partie des supplétifs engagés dans l’armée française durant la guerre d’Algérie sans avoir le statut de militaires.

La guerre d’Algérie, ce conflit armé qui s’est déroule de 1954 à 1962 en Algérie française a eu pour finalité la reconnaissance de l’indépendance du territoire le .

Cette histoire des harkis est encore mal connue, « mal comprise, mal acceptée » a rappelé madame le maire devant le monument aux morts place de l’église. « C’est une histoire douloureuse parce qu’elle exprime la souffrance d’hommes qui ont aimé et aiment notre pays (…). Nous devons hommage et reconnaissance aux Harkis et membres des forces supplétives parce qu’ils sont plus de 200 000 à avoir pris les armes pour la République et pour la France » indiquait Marie-Claude Jarrot.

Ce drame des Harkis est celui de toute la France. Et pourtant, la France « a manqué à son devoir de générosité, à sa tradition d’accueil » poursuivait-elle. Quand les armes se sont tues de l’autre côté de la Méditerranée, un temps de déchirure et de tragédie a débuté pour les Harkis et leurs proches. « La France a tergiversé pour ouvrir ses portes aux Harkis et à leurs familles. Pour ceux qui parvinrent à s’embarquer, ce fut le déchirement et l’exil, un départ sans ressource et sans attache ».

La guerre d’Algérie, l’histoire des Harkis sont une déchirure encore présente de nos jours. Alors « vivons en paix et reconnaissons notre histoire dans son entièreté » concluait madame le maire.

J.B.

 

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