C’est une tradition, la municipalité de Montceau-les-Mines rencontre les forains. L’occasion de faire le point, aux forains surtout de s’exprimer après deux jours de fête.
A l’image du temps, l’ambiance est morose chez les professionnels. La crise sanitaire et la crise économique n’incitent pas le public à se déplacer en masse sur la place Malraux. « Nous traversons une saison difficile, les manèges font grise mine » indique un forain.
Dans ces conditions, ils auraient souhaité que la ville de Montceau leur accorde la gratuité du droit de place. « Nous savons que ces derniers mois vous avez perdu de l’argent. La ville a décidé de vous consentir une baisse de 40% » rapporte Gérard Gronfier, premier adjoint au maire, sous les applaudissements des forains.
Des forains _ certains _ ont demandé également de prolonger la fête foraine d’un week-end mais l’adjoint au maire est resté très dubitatif. « Certains vont rester, d’autres partir et nous aurons des emplacements vides. Je vous demande un temps de réflexion ».
Alors même si les conditions sont particulières cette année, les forains prennent toujours autant de plaisir à s’installer à Montceau-les-Mines. L’accueil y est formidable.
Sans compter que Montceau est très attachée à la fête foraine. Ainsi, la municipalité va soutenir le projet de candidature à l’UNESCO, celui de la reconnaissance de la culture de la fête foraine et l’art des forains comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité, ainsi en a fait part Marie-Claude Jarrot à Eloïse Gaillard du comité de pilotage culture de la fête foraine et art des forains du musée des Arts Forains à Paris.
J.B.
Et bien je constate qu’il y a de l’argent dans les caisses, alors mr gronfier baissait aussi les impôts ça touche aussi ceux qui ne vont pas sur la fête !!!
Pas besoin de cette fête où personne ne va et qui n’apporte rien d’interessant à notre ville. Tout cela appartient au passé