L’Embarcadère à Montceau-les-Mines accueille jusqu’à dimanche les entreprises du Bassin minier qui valorisent l’économie du territoire.
La première édition de Montceau Eco est sur les rails avec une allusion toute trouvée au modèle de réussite que représente Mecateamcluster qui a fait l’actualité ces derniers temps. Ce clin d’oeil du maire de Montceau-les-Mines augure justement de cette volonté de « convaincre et réunir les acteurs de l’entreprise et des collectivités au service d’une aventure économique » soulignait Marie-Claude Jarrot en fin de matinée à l’Embarcadère à l’heure de l’inauguration.
Car ce salon est avant tout une vitrine pour mettre en valeur des talents et des potentiels dont nombreux sont ceux qui, probablement connaissent le nom mais ignorent de quoi il s’agit. Metalliance, T2M, Monnet, Symbiose Technologies, qui sont-ils, que font-ils, où se trouvent-ils. C’est donc l’opportunité pour la population (entrée gratuite) de s’y intéresser.
La mine, c’est du passé. Montceau comme d’autres villes, a cette absolue nécessité de se réinventer et de « montrer audacieuse » soulignait le maire, « que Montceau n’a pas peur de se reconvertir dans l’industrie et le tertiaire ».
Marie-Claude Jarrot a donc voulu rendre hommage à ces « aventuriers des temps modernes », ceux qui innovent, embauchent mais aussi « prennent des risques » pour permettre à la ville d’aller de l’avant.
Le risque, c’est essayer, se tromper pour mieux rebondir et repartir. D’où la règle proposée par madame le maire, la règle des « cinq V ».
V comme la vision de l’avenir, V comme vérité, « faire ce qu’on dit et dire ce qu’on fait », V comme valeur « celles de nos envies communes avec ce goût de l’effort », V comme volonté « d’agir et de décider » et enfin V comme victoire partagée ».
L’économie ne se résume pas à un grand mot, il est juste besoin d’en comprendre les fondamentaux. Encore faut-il « savoir ce que l’on veut » comme disait Georges Clémenceau. Une citation qui n’a pas échappé à Marie-Claude Jarrot.
Jean Bernard