On a marché sur la Lune et l’homme compte bien y retourné alors que sur Terre, il est parfois difficile de se rendre d’un point A au point B ou simplement trouver un moyen de locomotion dans le cadre du travail.
La mobilité de nos jours est un sujet qui peut paraître dérisoire mais qui ne l’est pas justement chez des personnes qui peuvent accroître leurs revenus ou déjà se rendre à un entretien d’embauche.
A Solidarité Services, de nombreux salariés se déplacent à pied ou en transport en commun mais très peu, « les horaires ne sont pas appropriés » signale Tiffany qui depuis février bénéficie d’un vélo électrique.
Le vélo électrique, voici la grande nouveauté chez Solidarité Services à Montceau-les-Mines et au Creusot. A l’association d’insertion par l’activité économique, « notre public est essentiellement féminin qui n’a pas le permis ou ne conduit plus, alors avec l’aide de l’Etat, nous avons acheté dix vélos électriques, six pour Montceau, quatre au Creusot » indique Laurent Selvez, président de l’association.
Le vélo, un moyen simple pour se déplacer mais encore faut-il maîtriser et la monture et le code de la route. Alors une vingtaine de salariées a suivi une formation « vélo » avec l’association Mines de Rayons et un atelier de soutien renforcé aux cours du code grâce à APOR, organisme de formation.
Sur Montceau-les-Mines, Tiffany et Audrey, 29 ans toutes les deux, se déplacent désormais à vélo électrique. « C’est un gain de temps et je peux visiter plus de clients. Je vais plus vite qu’en bus mais les voitures m’inquiètent un peu » admet Audrey.
Entre l’achat des vélos (1 500 € l’unité) et les formations, le coût de l’opération se monte à 60 000 €, moitié Etat, moitié Solidarité Services qui sur Le Creusot et Montceau emploie de 150 à 170 salariés qui sont en insertion professionnelle. « L’an dernier, 80 ont trouvé un emploi dans les collectivités, les bailleurs sociaux, l’animation, la restauration, le ménage, l’entretien ou encore gardien d’immeuble » stipule Laurent Selvez.
A Solidarité Services, le vélo électrique est un nouvel élan dans l’insertion là où auparavant la mobilité pouvait être un frein.
Jean Bernard
Au risque de passer pour un raleur, c’est fait quand meme 6000 € par vélo ! C’est MACKINSEY qui a géré le dossier ?
C’est une belle initiative c’est certain !
Mais je pense qu’il doit y avoir une erreur ! 1500€ par vélo x 10,=15 000 €
60 000 €-15 000 =45 000€ de formations ?
Ce monde est vraimment dingue ,on est en idiocratie ??? …