Notre titre sur le lavoir des Chavannes « ‘Quelle déception », au lendemain de la soirée annoncée comme exceptionnelle dans le cadre des journées du patrimoine, a dérouté un certain nombre d’entre vous.
Logique, L’informateur de Bourgogne appelle un chat un chat.
« Quand c’est raté, c’est raté » notait avec réalisme dimanche matin, Jean-François Gagne, le président de l’association sauvegarde du lavoir des Chavannes.
Avant une mise au point, les membres de l’association ont préféré se réunir ce mardi pour analyser la situation et mieux comprendre ce qui n’a pas fonctionné ce samedi soir, alors qu’un nombreux public avait pris place devant ce « monument » historique et a quitté les lieux bien avant la fin du son et lumière.
Evidemment, la cohorte de bénévoles qui a oeuvré au bon déroulement de ces journées du patrimoine, n’est pas la première responsable. L’association avait fait appel pour le son et lumière à une société. « Pourtant, la veille (vendredi), les essais ont été concluants » tient à préciser Jean-François Gagne. En revanche, samedi soir « la société ASVP du Creusot n’a pas été à la hauteur du cahier des charges » ajoute-t-il. « Déjà, j’ai remarqué qu’il manquait une enceinte acoustique. Ensuite, les techniciens ont prétexté qu’ils manquaient d’électricité, alors nous avons coupé le courant du côté de la restauration (à l’entrée du lavoir) ».
Au moins 2500 visiteurs sur les deux jours
Quant aux effets grandes eaux et turbulences aquatiques, « nous sommes restés sur notre faim » avance le président et ce malgré l’aide des sapeur-pompiers qui avaient fourni deux motopompes.
D’autre part, la péniche qui devait servir de plateforme « théâtrale » avec des queues-de-paon, « le matériel est resté à quai, bien au sec » mentionne Jean-François Gagne.
En somme, c’est tout un ensemble de détails qui, mit bout à bout, n’a pas permis de proposer le spectacle imaginé et espéré.
Ceci dit, l’ouverture au public du site fermé depuis 20 ans, a réuni « au moins 2500 visiteurs sur les deux jours » précise avec satisfaction le président. « C’était courageux et ambitieux. Cet événement a créé une immense émotion parmi ceux qui pénétraient sur ce territoire. Et même si les sensibilités étaient différentes, le lavoir a fédéré un même intérêt devant cette créature ».
Jean-François Gagne et son équipe _ moins d’une dizaine de personnes a travaillé inlassablement sur le site _ , estiment que « le lavoir a une force qui dépasse et surmonte les agressions. Malgré ces anicroches, ces obstacles qui ne manqueront pas, nous saurons avancer ».
Ce 21 septembre a au moins eu le mérite de réveiller l’opinion en faveur du lavoir. « De nouvelle actions sont envisagées avec bien sûr, des moyens à la hauteur de l’enjeu » prévient le président.
Le meilleur est à venir.
Jean Bernard
Il save pas exactement le nombre de visiteurs qui sont venu ?
On donne pas un chiffre approximatif !
Je pense qu’une coquille c’est glissée… c’est pas plutôt APVS au Creusot, non pas ASVP.
Vraiment dommage, car ceci part d’une très bonne intension, être court circuité par une entreprise incompétente fout la rage.
j’espère que l’association ne payera pas ou aura une grosse réduction.
Il faut faire très attention dans le choix des prestataires…
Mais l’héritière de Montceau (qui se vante souvent de vouloir aider l’association à sauver le lavoir), n’a pas envoyé les services de la ville pour vous donner un appui logistique ? Vraiment décevante…
Ce n’était pas précisé mais les services techniques de la ville de Montceau ont apporté leur aide à l’association de sauvegarde du lavoir des Chavannes.
Satisfaite ?