La gauche rassemblée a fait le tour des dossiers chauds de l’actualité. Après l’approche des prochaines municipales, de l’attraction du centre-ville, les projets de cinéma et l’hôpital furent commentés.
Laurent Selvez avec son flegme habituel, a donc évoqué « la situation curieuse » sur Montceau-les-Mines avec les deux projets distincts de cinéma. « Au Plessis, nous avons un permis de construire avec cinq salles, un projet qui est financé puisque la taille du groupe de madame Davoine le permet. En face, le projet de la ville conduit par Panacéa. Et rappelez-vous, en décembre, on nous promettait un financement privé. Or, il n’en est rien. On parle de subventions du Département, de la Région. Et pourquoi la Région investirait-elle, d’autant que la DRAC (direction régionale des affaires culturelles) a émis un avis défavorable le 10 avril à la commission départementale d’aménagement cinématographique (NDLR: le projet Panacéa a toutefois été validé)? »
Entre les deux, le cœur de Laurent Selvez bat pour celui d’Evelyne Davoine. « C’est le projet le plus crédible et évitera à la ville de mettre encore de l’argent. Celui de la mairie est irréalisable quand on regarde la situation des commerces au centre-ville ». Un Plessis rénové aurait effectivement un attrait supplémentaire mais avec la guerre que se livrent Marie-Claude Jarrot et Evelyne Davoine, « c’est prendre le risque de tout perdre » analysait froidement l’élu PS.
Autre sujet brûlant, l’hôpital et là encore, Laurent Selvez met la maire de Montceau en première ligne. « Son erreur a été de demander l’effacement de la dette, alors que la priorité est de conserver la chirurgie. Madame Jarrot pensait résoudre le problème de la dette avec le conseiller santé du Premier ministre au détriment de la chirurgie. Elle s’est trompée et maintenant elle a pris conscience de l’importance de la chirurgie ».
Défendre la chirurgie mais pas seulement, « nous devons nous opposer au PRS (plan régional de santé sur lequel le dernier conseil municipal a émis un avis défavorable à l’unanimité), faire en sorte de conserver les urgences et d’évoquer dans sa globalité l’avenir des soins à l’hôpital ».
Tous ces dossiers seront assurément un élément de base, du moins à la gauche rassemblée, quand l’heure de la campagne aux municipales aura sonné. N’aurait-elle pas avancé l’heure du réveil?
Jean Bernard
Ils défendent maintenant un projet de cinéma souterrain, où les spectateurs enterrés comme des rats, pourront remercier ces socialistes orphelins d’Hollande de ne pas avoir un complexe moderne et spacieux. La gauche, allié de la modernité ? Quelle blague ! Monsieur Selvez n’est pas gêné de soutenir Mme Davoine qui l’a berné pendant des années lui et son patron Mathus !