La culture, c’est comme l’herbe, parfois bonne, tendre et savoureuse, parfois sans saveur et de mauvais goût. Alors quand se présente une nouvelle saison, malgré un savant dosage pour contenter tout le monde, vous pouvez monter en épingle tel ou tel spectacle, au final, c’est le spectateur qui a raison. C’est lui qui décide, c’est lui qui vient ou ne vient pas, aime ou n’aime pas. Et quelquefois, on ne sait pas pourquoi…
La saison culturelle 2019/2020 à Montceau-les-Mines a été lancée ce vendredi soir à l’Embarcadère dans les meilleures dispositions possibles, même si le cocktail dînatoire a sans doute eu plus de succès que la soirée en elle-même.
« La programmation s’adresse à vous tous, public fidèle et public curieux » souligne Jocelyne Buchalik, adjointe à la culture. Une culture toute aussi impénétrable que peut l’être une terre asséchée. Sans eau, rien ne pousse. Sans folie créatrice, sans démence artistique, le paysage demeure aride.
Au public, déjà présent, de faire l’effort de se nourrir de cette culture pendant toute la saison. « La culture est la compréhension du monde qui nous entoure avec cette part d’imagination » avance Marie-Claude Jarrot. « La culture permet de partager, de critiquer, d’aimer ou détester » ajoute-t-elle. Et en la matière, il n’existe pas de curseur, chacun est libre d’apprécier ou pas, à condition d’assister à la représentation et critiquer ensuite.
A Montceau-les-Mines, viennent des têtes d’affiche. En quarante ans, d’abord le CAR puis l’Embarcadère en a vu défiler. Ce sont eux qui font la réputation d’une salle. Et puis, la volonté municipale est d’ouvrir la scène à ces jeunes en début de carrière. « Il faut bien commencer un jour et quelque part » note Jocelyne Buchalik.
C’est toute une savante alchimie que Pascale Martinez, directrice du pôle artistique et son équipe, mettent en musique.
La soirée de présentation s’est déroulée sous les meilleurs auspices sur scène, sous la bonne étoile des Gosses de Rock. « Ne boudons pas notre plaisir » lance madame le maire. Suivez l’étoile à l’Embarcadère et aux Ateliers du jour. Elle brille pour tout le monde.
Jean Bernard