Des mois que les enseignants et la ville de Montceau se battent pour maintenir le même nombre de postes dans les écoles Anatole France et Jules Verne depuis leur fusion administrative. L’ancien Dasen, Fabien Ben avant qu’il ne quitte Mâcon « avait même promis que suite à la fusion, aucun poste ne serait supprimé » rappelle madame le maire, et en attendant la construction des nouvelles écoles maternelle et élémentaire.
Mais les promesses restent des promesses _ elles ne sont pas toujours tenues _ et au printemps dernier, l’Education nationale annonçait la suppression d’un poste à Jules Vernes. Il a bel et bien été supprimé au grand damne des enseignants et notamment de madame le maire.
Aujourd’hui encore, en ce jour de rentrée des classes, personne au BDV en comprend cette décision. « Nous n’avons perdu que deux élèves, les effectifs sont de 202 enfants » indique la directrice à Marie-Claude Jarrot accompagné du député Louis Margueritte.
« Mâcon ne tient pas compte de l’entité particulière des deux sites quand bien même sont-ils réunis administrativement parlant » précise encore la directrice. L’éducation nationale raisonne comme si Anatole France et Jules Vernes ne faisaient qu’un seul site, or ce n’est pas le cas. Ce sont deux écoles bien distinctes.
« Que puis-je faire ? » demande alors le député qui, on s’en souvient, avec l’appui des parents d’élèves et de la municipalité a permis de sauver une classe aux Goujons à Saint-Vallier en juin dernier.
Sachant que dès octobre, la nouvelle Dasen va déjà se pencher sur les effectifs et le nombre de postes dans la perspective de la rentrée 2023/2024, « il ne faut toucher à rien, que nous puissions rester avec nos quatre classes à Anatole France et les six à Jules Vernes » estime la directrice.
Faire comprendre au Dasen qu’au BDV, malgré la fusion administrative, ce sont deux écoles différentes. Voici la mission confiée au député.
Jean Bernard
C’était oublier que les regroupements facilitent toujours les fermetures de classes et qu’un DASEN qui promet avant d’être muté c’est comme … « plume au vent » !