Montceau – Franjo, le fangio du coup de volant humoristique, il dégomme !

Si vous croisez Franjo dans les rues de Montceau-les-Mines, par exemple où à Melun voire Paris, vous ne vous dites pas, ce mec est drôle. Ce n’est pas tamponné sur son front. On pourrait même se dire qu’il a un petit air de ressemblance mais alors vraiment de loin, avec William, le prince de Galles et sa soeur (en première partie), avec Kate.

Il n’empêche que Franjo est bien venu à Montceau-les-Mines et qu’il a attiré pas loin de 400 personnes à l’Embarcadère vendredi soir. Comme quoi, un inconnu qui vous offre des fleurs, ça marche encore.

Inconnu, pas tant que ça. Il rayonne sur sa tournée et se laisse regarder, sans accord parental, sur Youtube.

Sur la scène de l’Embarcadère, Franjo s’exprime. Il parle avec nonchalance, de tout et de rien, de ses rencontres, de son père à Melun, du château de Versailles façon pub, il passe d’un sujet à l’autre sans ligne directrice mais il n’en a pas besoin, il va au gré du vent. Ce qui est dingue, c’est qu’il est drôle et cool à la fois. La solitude lui pèse quand même, alors il échange avec le public comme au coin du zinc ou dans l’ascenseur. Il engage la conversation avec Josiane.

En deux temps trois mouvements, il connaît tout de Josiane. Elle vit en l’EHPAD à Saint-Berain-sous-Sanvignes, son loyer est de 444 €. Elle a travaillé chez Gerbe et elle est venue avec sa fille. La suite, ne nous regarde pas.

Franjo, c’est le Fangio des mots avec ce coup de volant inimitable de l’humour. Il vous embarque sur une route sinueuse, vous trimbale à droite, à gauche sans le moindre risque de mettre les roues à l’extérieur. Il garde le cap et le bon. On aime, un peu, beaucoup, passionnément.

Sa soeur a de qui tenir mais elle le fait en chanson sur des textes de son frère. Pourquoi se priver, elle a la main-d’oeuvre sous la main. Frère et soeur main dans la main, ce serait peut-être drôle sur scène ?

La culture sous cette forme, ça fait un bien énorme. Tant pis pour les absents qui ont préféré regarder leur programme sur l’ORTF.

 

J.B.

 

 

 

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