Montceau – Février mieux que janvier, les puces résistent au froid

José, de la Bouquinerie, n’était pas si mécontent dimanche en fin de matinée. Les exposants ont répondu présents pour garnir le quai de Gaulle à Montceau-les-Mines. Certes, l’affluence n’avait rien de comparable aux rendez-vous printaniers quand ils sont plus de 200 au marché aux puces populaire mais quand il fait froid, il faut savoir s’en contenter.

Les couleurs des vieux livres, des jouets d’antan et des disques vinyles contrastaient avec la grisaille hivernale. Les étals étaient comme des trésors en attente d’être redécouverts, regorgeant d’objets qui portaient chacun une histoire, parfois invisible, mais toujours fascinante pour se replonger dans des souvenirs d’un autre âge comme cette mobylette Mercier des années 50.

Sous le ciel bas, les flâneurs déambulaient lentement, emmitouflés dans leurs écharpes, en quête de l’objet rare, celui qui semblait sorti tout droit d’un autre siècle ou qui pourrait trouver sa place dans leur intérieur avec une touche d’originalité.

 

J.B.

 

 

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