Montceau – Enyo et Eaque, des avions de chasse pour effaroucher les étourneaux

 

Les étourneaux sont une plaie pour les habitants et les commerçants du centre-ville de Montceau-les-Mines. Chaque année, ces oiseaux migrateurs prennent Montceau pour un dortoir. Ils se passent même le message entre eux, « viens donc à Montceau, tu verras, c’est super ».

Fallait quand même pas pousser le bouchon trop loin et prendre ses désirs pour des réalités car depuis que la municipalité a décidé de lutter efficacement contre les étourneaux en faisant appel à la Fauconnerie Team, le travail commence à porter ses fruits. Ils sont moins nombreux mais ils restent cependant indésirables.

Pour muscler son jeu, la ville a même son fauconnier. Il s’agit d’Emmanuelle, agent de la ville, responsable des Grands Parcs et de la ferme animalière, qui a pris le temps de se former. Un rôle taillé sur mesure.

« Manu » pour les intimes, n’est pas seule, elle a en charge deux buses américaines. Elles sont encore jeunes mais leur regard perçant et patibulaire mais presque, aperçu lundi soir sur la place de l’église, en dit long sur leur capacité à mettre en fuite les étourneaux. Elle savent ce qu’on attend d’elles. « Ce sont des avions de chasse » annonce clairement Emmanuelle.

Ce lundi soir avec l’équipe de la Fauconnerie Team, elles ont commencé leur travail de sape et fait comprendre aux étourneaux qui étaient le maître des airs. Elles poursuivront leur tâche mardi et mercredi, toujours en soirée.

Ces deux buses de la ville de Montceau sont un mâle et une femelle qui ont pour nom, respectivement Eaque et Enyo.

Escadrille prête à décoller !

 

Jean Bernard

 

 

10 commentaires :

  1. Et surtout, bien mentionner les gros coups de fusées-pétards qui nous empêchent de nous endormir, ça aide aussi…..
    Solution définitive : modifier l’hôtellerie (changer les arbres et ce qui les attire en ville), modifier les terrains agricoles et effectivement, garder en activité ces magnifiques prédateurs des étourneaux que sont ces superbes rapaces.

    • Vous avez de belles idées. Il faut raser les bâtiments et les arbres où ces gêneurs viennent se poser et bétonner tous les terrains agricoles. Comme ça, on déplacera juste le problème et, du moment que les étourneaux changent de ville et de citoyens à emm…, vous serez content.

    • Je pense qu’il y a un peu d’exageration, hier à 21h15 il n’y avait plus de coups de fusée.
      Après c’est vrai que c’est tres agréable les fiantes sur les voitures les tonnelles la chaussée.
      Pour information, il ne s’agit évidemment pas de les tuer mais plutôt de les faire se rassembler à la bambouserai aux grands parcs. Devinez quoi….ca à fonctionné

  2. Ne provoquez pas les ecolos avec vos commentaires à deux balles. Ils n’ont emm déjà assez comme ça à longueur d’années. La nature est comme elle est .

  3. Le problème est déjà déplacé…depuis que les étourneaux sont chassés du centre ville ils se régalent de mes pommes, ceci depuis l’an passé.

  4. Les étourneaux ne sont pas nuisibles en campagne, bien au contraire pour nos cultures. Les chasser de leurs dortoirs sans se soucier des conséquences pour leurs colonies est de courte vue.
    Le confort de quelques hommes sur des espaces publics réduits s’impose pourtant comme la priorité qui justifie ces actes malveillants.
    Que deux buses américaines et une artillerie de folklore se permettent de terrifier à répétition une population de milliers d’individus pour forcer leur consentement au départ – ou pire – n’est pas enchanteur.
    Et pourtant, le spectacle des étourneaux de retour le soir est magnifique pour qui prend le temps de les observer. Qui, mieux que ces oiseaux migrateurs de passage saisonnier chez nous, représente la nature en liberté ?

  5. Et si on remplaçait ces oiseaux de chasse par des drones, et pourquoi pas en organisant une compétition !
    Stupide ?

  6. Échange fusées- pétards du centre ville contre aboiements de chiens du quartier de la Lande en soirée

  7. Très amusant l’interprétation de mes propos.
    « Modifier » ne veut pas dire « bétonner » ni « raser ». Ça veut dire « modifier ».
    C’est long, complexe, cela nécessite de réviser entièrement notre plan d’urbanisme (lumières, circulations, arbres, jardins, matériaux….) et agricole (replanter haies et forêts et biotope qui favorise l’éco-système équilibré de toute la chaîne de prédation, incluant l’Homme au sein de ce grand Tout) en se posant les bonnes questions des causes réelles (qu’est-ce qui permet à autant d’étourneaux de s’installer en ville?).
    (mais aussi, moi le premier admire leur vol en nuée annonçant l’automne) (drones, bonne idée aussi)
    De telle sorte à atteindre l’équilibre qui contente au mieux tout un chacun (les déplacer à des endroits non nuisibles). Grosse équation. Nécessite que tout le monde se parle et pose ses besoins de bonne foi sur la table, besoins qui seront dans l’idéal écoutés et entendus par les responsables qui ont les moyens de prendre des décisions…… et nécessite un réel savoir-faire….. y a du boulot…..
    Fin 21h15 : et si c’était en conséquence de ma petite intervention d’hier matin?
    Fusées-pétards valent largement chiens qui aboient concernant les sursauts de frayeurs. (demander aux enfants qui se réveillent en sursaut)

  8. Qu’en est-il de la méthode dite-« taille douce » expérimentée par les services Espaces Verts dans certaines villes depuis une trentaine d’années sur les arbres des coeurs de villes ? Se révèle-t-elle décevante ?

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