Réunion d’information pour l’accueil des enfants de moins de 3 ans. Où étaient les parents concernés?
Il ne s’agit pas là de l’incapacité de Debussy à accepter l’invitation de Proust, ou du roman quasi autobiographique de Prosper Mérimée, non, simplement d’une idée généreuse qui ne rencontre pas son public et d’un public qui est venu pour autre chose.
La ville de Montceau et l’éducation nationale, pour éviter le « retrait » de 4 postes d’enseignants dans les écoles, ont décidé de mettre en place 3 dispositifs « accueil des enfants de moins de 3 ans ». Ainsi seul un poste disparaitra.
L’idée est louable et le dispositif offre des réelles avancées dans la perspective d’une scolarisation dès la maternelle, soit 3 ans, en 2019, comme s’y est engagé le Président de la République
Le dispositif « Moins de trois ans » est ouvert prioritairement à un public éloigné de la culture scolaire, issu d’un milieu socio-culturel défavorisé. Les 3 écoles visées à Montceau sont Eric Satie, Jean Michel Folon et Bourdelle-Elsa Triolet.
Il ne sonne pas la fin des accueils des enfants de deux ans dans les écoles non concernées par le nouveau dispositif, les très petites sections fonctionneront encore aussi.
Le système n’est pas nouveau-nouveau mais se développe. Montceau avec Rosa Bonheur a été la première expérience de Saône et Loire en 2013. Il y a maintenant 32 dispositifs sur le département dont 7 dans le ressort de Montceau. Et la ville en comptera à la rentrée 3 de plus soit 4 en tout.
Il s’agit d’un dispositif de partenariat où les parents d’élèves s’investissent aux côtés de la ville et de l’éducation nationale.
Le problème c’est que ce mercredi soir, en mairie, très peu de parents ont répondu à l’invitation conjointe de l’inspectrice et de Mme Le Maire. Et quand on dit très peu, c’est quasiment pas, puisque la moitié des quelques présents, il y avait plus d’enseignants que de parents, pensaient assister à une réunion sur la fusion des écoles Clara Schumann et Rostand et pensaient discuter des problèmes que cela allait poser pour eux et les fratries.
A refaire donc. Mme le Maire était consternée par l’absence des parents alors qu’un tel dispositif va se mettre en place pour leurs enfants.
Gilles DESNOIX