Régulièrement, l’accent est mis sur les emplois dans l’industrie ou la santé ou encore l’enseignement mais un secteur est en difficulté chronique, un métier de la fonction publique, celui de policier. Elus, population, tous se plaignent des effectifs réduits dans les commissariats de police comme à Montceau-les-Mines.
Faire carrière dans la police est aujourd’hui pratiquement à la portée de tous pour devenir policier adjoint. Il suffit d’avoir entre 18 et 30 ans, être de nationalité française et avoir un casier judiciaire vierge. Et qui mieux que le commissaire de police de Montceau-les-Mines, Julien Rouaire et le major, Alain Bouillot, sont les mieux placés pour en parler à six candidats potentiels, mercredi matin dans les locaux de France Travail de Montceau.
Six candidats qui, dans l’absolu, pourraient très vite intégrer la police nationale et devenir policier adjoint. Ils ont jusqu’au 15 avril prochain pour se décider, passer des tests avant de suivre une formation de quatre mois dans une école de police (Chassieu, Montbéliard, Sens, voir Nîmes).
« En mai, à Dijon, vous passerez l’écrit et l’épreuve sportive, en juin, l’oral » indique le major aux demandeurs d’emploi très à l’écoute. « Dès votre formation de quatre mois, vous êtes hébergés et rémunérés comme un policier adjoint, 1500 € par mois. Une formation de quatre mois, c’est court par rapport à d’autres formations longues et il n’est pas nécessaire d’avoir un diplôme préalable. C’est une opportunité accessible à un large public, y compris ceux qui n’ont pas suivi un parcours scolaire long. « En septembre vous intégrer l’école ».
Autre avantage, si vous êtes du bassin montcellien ou de Gueugnon comme la jeune femme, « vous avez le choix de votre affectation, autant que possible dans le département mais on aimerait vous garder à Montceau » fait savoir Alain Bouillot. La stabilité géographique et professionnelle est un argument de poids pour ceux qui cherchent à s’installer professionnellement.
Les jeunes adultes cherchent souvent un travail qui n’est pas monotone. Un policier adjoint va découvrir la diversité des missions comme la gestion de la circulation, l’accompagnement de la population lors d’événements ou dans des situations d’urgence et la protection des espaces publics. « Au sein du commissariat, vous serez accompagnés, jamais livrés à vous-mêmes. C’est loin d’être un métier routinier et dites vous bien que ce que vous faites a du sens » adresse le commissaire aux futures et éventuelles recrues.
Devenir policier adjoint peut être une première étape avant, pourquoi pas, dans le même temps, préparer le concours de gardien de la paix en interne.
Après plus d’une heure, les paroles du commissaire et du major ont porté leurs fruits. « Qui serait intéressé ? » Trois mains se lèvent dont un jeune homme qui est déjà inscrit pour passer les tests puis probablement, suivre les quatre mois de formation et signer un contrat de trois ans, renouvelable une fois.
J.B.
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