Montceau – Des policiers au centre-ville, trois heures de vigilance en pleine nuit

La présence de policiers, la nuit, au centre-ville de Montceau-les-Mines, fait toujours son effet. Quand, à minuit, dix-sept d’entre eux débarquent à proximité du Cheffield, en terrasse et à l’intérieur de l’établissement, les conversations baissent d’un ton et la musique s’arrête.

La dernière opération de ce genre remonte au 9 novembre dernier. Cette fois encore, les policiers de Montceau avec en tête le commissaire Julien Rouaire, ont reçu le renfort de l’équipe de nuit de Mâcon, de la bac de Chalon-sur-Saône et de la  brigade canine cynophile de Mâcon.

Un petit tour au Cheffield et puis s’en vont, direction le quai Général de Gaulle pour un contrôle de véhicules. Au même moment, la bac de Chalon part au quart de tour pour un refus d’obtempérer du côté de McDo signalé par un autre équipage de police. La voiture a pris la fuite mais a laissé de la carrosserie après un passage sur le trottoir.

Devant la Bouquinerie, les contrôles se multiplient. Dans une Clio, quatre hommes en descendent. L’un d’eux est en possession d’un couteau (un Opinel), c’est interdit. En revanche, le chien marque à l’intérieur de la voiture Pendant de longues minutes les policiers vont chercher si de la drogue n’est pas cachée. Ils ne trouveront rien mais l’odeur est bien présente.

Survient une Audi Quattro avec deux hommes à l’intérieur dont l’un est connu des services de police. Il est sorti de prison à 14h. Le passager, lui, est en possession d’une boulette de shit, sa consommation personnelle et d’environ 800 €. « On part en week-end en Espagne » dit-il aux policiers. Il a droit à une amende forfaitaire pour usage illicite de stupéfiants.

Il est environ 2h du matin quand les policiers quittent le quai de Gaulle et se rendent à la discothèque le Divin, en ressortent quelques minutes plus tard et retournent contrôler les véhicules.

Les minutes s’égrènent et après deux défauts de contrôle technique, les trois coups de l’horloge sonnent la fin de l’opération.

 

J.B.

 

 

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