A l’initiative d’une grande surface commerciale à Montceau les Mines, les élèves du collège Jean Moulin de Monceau les Mines ont été sollicités pour participer à un concours d »affiches sur le thème des violences conjugales.
12 élèves de 4ème et 3ème ont relevé le défi de bien belles façons, le thème ne les laissant pas de marbre. Leur professeure d’arts plastiques les a accompagnés dans leurs productions.
Leurs affiches, pertinentes, au style assez différent, ont été exposées sur le grand panneau lumineux, dans le hall du centre commerciale le 25 novembre : « journée contre les violences conjugales ».
Tous les participants à ce concours ont reçu comme récompense, du Centre commerciale, une carte cadeau, pour le bonheur de tous.
Magnifique ! Merci à l’informateur de Bourgogne pour ces belles photos. J’aurais cependant aimé en avoir un peu plus de lisibles.
Félicitations aux collégiens ! Leur travail est remarquable. J’y associerai toutefois leurs professeurs (*) qui y sont sans doute pour quelque chose.
L’un de ces dessins m’a particulièrement ému. C’est le 3ème (les violences conjugales font plus de victimes qu’on ne croit) .Il reflète exactement ce que j’ai pu observer durant plus d’un 1/2 siècle.
Les protagonistes qui s’invectivent n’ont pas de traits pouvant les distinguer même si on devine que l’homme plus imposant est à gauche et la femme à droite du dessin. Par contre l’enfant, victime collatérale est représenté beaucoup plus petit et pour tout dire minuscule, perdu dans le dessin.
La violence n’a ni sexe (même si généralement les hommes abusent de leur forces physique, certaines femmes, néanmoins abusent de leur force morale) , ni couleur de peau, ni religion, ni même de classe sociale ( pire, victimes de préjugés et par manque d’effectifs les services sociaux s’intéresseront plus aux enfants d’immigrés qu’à ceux où le père est officier de l’armée Française et la mère infirmière et pourtant… exemple vécu sans les accabler ).
J’espère vraiment qu’il y aura d’autres commentaires que le mien sur cet article. Vous avez sans doute remarqué que je publie beaucoup en politique (tout est politique) et société. Cependant, dans la vie, il n’y a pas que ça. Il y a se connaître soi-même, la famille, l’art, la philosophie ( pour moi, il est important de faire des choses mais plus important encore de savoir pourquoi on les fait).
Pour conclure, j’aimerais pouvoir disposer de ce dessin qui m’a tant bouleversé afin de l’afficher lors des manifestations futures. Si la femme est l’avenir de l’homme, nos enfants sont l’avenir de toutes et tous.
(*) Vous remarquez que je n’ai pas écrit professeur(e). Après y a avoir beaucoup réfléchi, j’ai considéré que cette façon de rédiger n’était qu’une fois de plus qu’un gadget destiné à détourner notre attention des vrais problèmes. De plus, cela complique beaucoup les choses pour les élèves qui ont déjà du mal à s’exprimer par écrit (11 ans en tant qu’enseignant). Qu’en grammaire le masculin l’emporte sur le féminin ne me gêne pas et je ne serais pas plus gêné si c’était l’inverse. Ce qui compte, c’est la réalité au quotidien.
J’ai donc décidé que dorénavant, je ne me contraindrai plus à cette mascarade d’anti sexisme. La grammaire, les lois, sont une chose. Le vrai respect de l’autre est bien plus important…