L’hôpital de Montceau, vaste sujet et sujet vaste. Voilà des jours et des jours, des mois et des mois si ce ne sont des années que l’avenir de cet établissement est sur le devant de la scène. Et plus le temps passe, plus cet hôpital est l’objet de toutes les convoitises de tous les côtés, politiquement parlant.
A ce jour, une chose est certaine, il n’y aura plus de chirurgie d’ici juin à l’hôpital de Montceau. Déjà privé de sa maternité, il perd peu à peu de tout son l’intérêt. C’est pourquoi, tout le monde se mobilise pour que les hautes instances, l’Etat, revienne sur sa décision.
Certes, la mobilisation est forte mais tout le monde, chez les politiques, avance « ses » raisons, « sa » méthode, « sa » façon de faire dans ce dossier aussi complexe que translucide. En deux mots, l’hôpital ne rapporte pas d’argent, alors on ferme la chirurgie et d’hôpital, il ne reste que le nom sans les moyens d’en être un véritablement, celui d’un établissement public en qui la population a toute confiance quand on a besoin de lui.
Alors comment comprendre les paroles de madame le maire quand elle annonce comme étant une bonne nouvelle, « en compensation (à la fermeture de la chirurgie pouvait-on comprendre), nous avons eu l’assurance (après une rencontre de trois heures avec le député Raphaël Gauvain et le conseiller santé du Premier ministre) que les urgences et le SMUR restent ».
Pour Laurent Selvez, c’est une forme de capitulation.. « Vous actez que la chirurgie va fermer ». Il ajoutait: « Pour sauver l’hôpital, il faut sauver la chirurgie ».
Gérard Gronfier s’en mêlait, s’en suivaient des échanges aigres doux, chacun évoquant le passé, chacun reportant la faute à l’autre, bref une foire d’empoigne alors qu’il était question d’un vœu pour justement sauver l’hôpital. Pas simple de trouver un consensus même quand il s’agit d’un sujet sans odeur politique, a priori.
Intervint Lilian Noirot, « nous sommes incapables de nous entendre sur un sujet comme l’hôpital ». Et d’en mettre une couche à Laurent Selvez et ses amis du PS _ « enfin ce qu’il en reste » signifiait-il _ qui étaient aux affaires pendant dix-neuf ans. « Qu’avez-vous fait? Vous êtes à l’origine de ce merdier ». Au moins c’est dit. « Mettons nos égos à la poubelle et sauvons notre hôpital. Il serait temps que nous travaillions main dans la main ».
Une intervention saluée par Marie-Claude Jarrot. Du patriotisme peut-être… Néanmoins, madame le maire insistait sur le fait que « nous sommes fragiles sur les urgences. « Pour un infarctus, le patient est héliporté sur Mâcon ou Dijon mais de nuit, l’héliport n’est pas éclairé ». Mieux vaut choisir son heure!
Après une suspension de séance à la demande de La gauche rassemblée qui souhaitait apporter des corrections au vœu, il a été finalement voté à l’unanimité et dans sa version originale. Heureusement personne n’ a fait d’infarctus et pourtant, la tension fut haute.
Jean Bernard
Il est inadmissible de parler de rentabilité lorsqu’on évoque le fonctionnement d’un hôpital. Il s’agit de la vie et de la santé de la population, l’hôpital est là pour soigner les personnes qui en ont besoin pas pour faire du fric.
Est ce qu’un hélicoptère vole lorsque la météo est synonyme de brouillard, orage, pluie abondante ? j’en doute. Ce qui veut dire, qu’il faudra vraiment choisir le jour et l’heure pour tomber malade. Et quand je pense que dans le cas d’un infarctus chaque minute compte…!
si à l’époque Mathus et Billardon ne s’étaient pas fait la guerre pour savoir qui serait le » chef » d’un hopital communautaire, il serait construit!! maintenant, c’est Macron en personne qui décide, car ni le député ni la Ministre ne peuvent dire quoi que ce soit!on rentre dans l’ère kim jong ou Erdogan avec napoléon4. restera l’hopital privé de sos santé( à but non lucratif) du Creusot