« Il y a en tout cas les attaques personnelles contre lesquelles vous me trouverez constamment sur votre chemin, croyez le bien » assure madame le maire. Elle ajoute, « même si l’on ne porte pas quelqu’un dans son cœur, la politesse reste quand même la plus acceptable des hypocrisies. C’est Balzac qui disait : La bêtise a deux manières d’être : elle se tait ou elle parle. La bêtise muette est supportable. Il serait bien que de temps en temps vous choisissiez la version muette ».
Voilà pour l’entrée, ça croque sous les dents, ça fond dans la bouche.
Le menu s’annonce savoureux, notamment le plat de résistance,
un succulent débat d’orientation budgétaire (DOB).
Auparavant, l’assemblée doit adopté les décisions prises par le maire depuis le dernier conseil municipal. Et deux d’entre elles attisent l’appétit de Lilian Noirot (opposition, Debout la France). D’abord une assistance juridique dans l’hypothèse d’un éventuel contentieux initié par un tiers dans l’affaire Jardiland au sujet du nouveau permis de construire.
Jardiland, un dossier « chaud patate » pour l’opposition. « Quelles sont les craintes » demande Lilian Noirot. « Il apparaîtrait que l’investisseur aurait dû passer en CDAC (commission départementale d’aménagement commercial) pour son premier permis de construire. Or, nous avons un courrier du préfet qui précise que ce n’est pas nécessaire, mais il existe un recours en justice contre cette installation. Une affaire qui ne nous concerne pas ».
En effet, la guerre est déclarée entre une grande surface commercial située à Montceau-les-Mines et la future enseigne à Jardiland. La concurrence fait rage.
Laurent Selvez, enfin parmi les siens, tente de tirer les vers du nez de Marie-Claude Jarrot. « Vous connaissez le nom des enseignes à Jardiland ? » Un contentieux est en cours, donc silence de madame le maire.
Quant au second point, toujours des honoraires d’avocat pour un problème de toiture au boulodrome. « Nous faisons jouer la décennale », stipule MCJ.
Arrive le plat de résistance, le DOB (lire par ailleurs) après ces amuse-gueules.
Jean Bernard