Comment ne pas y penser en ce jour de commémoration de la Victoire de 8 mai 1945 ? Chaque jour, des images nous renvoient aux atrocités de la guerre que nous pensions évaporées à tout jamais de nos mémoires car depuis le 24 février 2022, cette guerre en Ukraine déclenchée par le président russe, Vladimir Poutine, rappellent « ce vaste chantier de la place de l’Église qui a permis de redécouvrir des tranchées creusées en 1939-1940 pour protéger les populations montcelliennes d’éventuels bombardements » retrace madame le maire.
Aujourd’hui encore, devant le monument aux morts, personne n’oublie qu’il y a 77 ans prenait fin cette guerre 39-45. Qu’à Montceau-les-Mines « le blockhaus des Ateliers du jour destinés aux mineurs, les autres abris répartis aux quatre coins de la ville s’apparentaient plutôt à des tunnels recouverts de sacs de terre, de fagots et de poutrelles » ajoute Marie-Claude Jarrot, qu’à cette époque, sept ou huit sirènes retentissaient dans toute la ville à chaque passage d’avions, avec une intensification dès 1942.
En France comme en Ukraine aujourd’hui, des hommes et des femmes ont fait entendre leur NON devant l’envahisseur.
C’est se souvenir en ce 8 mai 2022, que cette résistance, ici, comme partout en France, a vu des personnes, anonymes pour la plupart, « mais riches d’être Montcelliennes et Montcelliens, lutter avec courage et abnégation, contre la barbarie en rejoignant très tôt les rangs de la résistance et de la France Libre ».
Cette Résistance qui hissera le drapeau de la colère et jettera à la face de l’oppresseur son mépris de l’intolérance, de la haine et de la barbarie. Alors « enseignons à nos enfants la pensée de Jean Paul SARTRE : La violence n’est pas un moyen parmi d’autres d’atteindre la fin, mais le choix délibèré d’atteindre la fin par n’importe quel moyen » souligne le maire.
Ce 8 mai 2022 est aussi le jour de mettre en avant le travail remarquable réalisé par les associations d’anciens combattants et par toutes les personnes ayant une part active dans la transmission de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale et plus généralement de la mémoire des conflits.
André Malraux disait : « un monde sans espoir est irrespirable ». La victoire de 1945 a été le succès de l’espérance.
J.B.