Dans les années 60, la musique, le cinéma et la mode sont bras dessus, bras dessous, les filles ne veulent plus ressembler à leurs mères. On parle de pop musique, de yéyés.
Johnny Hallyday commence à frémir, Vince Taylor aussi, les Chats sauvages se font les griffes et déjà, The Strombolis naviguent dans le rock’n roll. Le twist fait fureur, en 1962 Dick Rivers sort son premier album et The Strombolis poursuivent leur éruption.
Juillet 2021, ils étaient encore là ce dimanche sur la grande scène circulaire du kiosque place de la mairie à Montceau-les-Mines. Les années passent mais la musique, le rock, le vrai, lui, n’a pas pris une ride. Autant dire que le public a fait un bond en arrière sans arrière pensée. La musique, celle des années 60, vous l’avez dans le sang et c’est pour toujours.
Les quelques cheveux gris et rides d’expression qui ont pris le temps de mûrir n’ont aucune emprise sur la musique qui, elle, traverse les décennies sans perdre la moindre nuance. Elle renforce même l’âme et met toujours le coeur en émoi.
Avec The Strombolis et les camions anciens exposés tout à côté, pour certains de la même génération, l’accord était parfait. Le son d’un coté, l’image de l’autre.
Les années 60, les années de l’insouciance, de la révolution, de la contestation, un peu comme aujourd’hui, toujours avec la musique et un virus en plus.
Jean Bernard