Loin de l’idée du bourrage de crâne, que l’on disait laisser à l’enseignement religieux, les Instructions Officielles de 1923 sont claires et précises.
Cela nous semble assez étrange maintenant, mais à l’époque cela relevait d’une logique née de la terrible expérience du premier conflit mondial et des expériences menées depuis la série des lois sur l’école primaire votées en 1881-1882. On ne pouvait plus enseigner comme autrefois, on devait mettre l’individu et le savoir au centre de l’enseignement de manière concrète.
En 1923 nous n’en sommes plus aux hussards noirs de la république, mais l’esprit perdure.
« Dans toutes les écoles, à tous les cours, la méthode employée doit être une méthode fondée sur l’observation et l’expérience. Un Musée scolaire, c’est un petit laboratoire, c’est un endroit où l’on range, après la classe, les matériaux que les enfants ont manipulés, les appareils qu’ils ont fait fonctionner. »
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