L’idéal pour un pêcheur est de garer son véhicule juste sur le point de pêche sans avoir à faire des centaines de mètres avec le matériel. Mais ce n’est pas toujours possible.
D’ailleurs Boston en sait quelque chose, « quand je vais à la Sorme, je dois tout transporter avec moi ». Et un pêcheur qui se respecte n’arrive pas juste avec une canne et un hameçon comme dans « Ni vu ni connu » un film avec Louis de Funes qui date de 1958.
Un bon pêcheur c’est comme un bon chasseur, il est outillé. Alors Boston, l’homme qui cumule les casquettes, cuisinier, pêcheur d’images autrement dit photographe et donc pêcheur, a eu l’idée de « trafiquer » la poussette avec laquelle il promenait son fils il y a aujourd’hui plusieurs années d’où l’idée d’appeler sa trouvaille « le Charaléo », char comme chariot et léo comme le prénom de son fils.
Ce « Charaléo » est « un deux en un » mentionne Boston qui l’a testé le long de la berge du canal du Centre à Montceau, face aux ancien établissements Blanchard. Il a donc repris le cadre de la poussette, a installé des roues plus grosses du genre tout terrain et a fait souder des barres en inox pour poser et maintenir les cannes à pêche. « Si tu veux te déplacer, pas besoin de tout remballer » dit-il, tout est fixé sur le « Charaléo ». « C’est pour le confort du pêcheur avare de gestes qui nuisent à sa concentration » ajoute-t-il en rigolant.
Cette trouvaille pourrait encore évoluer en installant un moteur électrique comme pour les chariots de golf. « Oui mais faut savoir le faire » reprend Boston. Tout est possible !
Dans l’immédiat, pense-t-il déposer son brevet ? Il n’y a même pas pensé.
C’est juste astucieux à défaut d’être révolutionnaire.
J.B.