Un dimanche au Bois du Verne, c’est un peu aller à la chasse aux papillons sans les papillons. Dans ce quartier montcellien, la vie commerçante a tendance à piquer du nez. Rue de la Coudraie, on y passe sans même lever les yeux ni poser un regard. On file droit.
Tous les commerçants ne sont pourtant pas loger à la même enseigne. Certains toutefois galèrent. La fleuriste a baissé pavillon, la boutique Fée sur mesure _ pour des raisons familiales _ va fermer et le restaurant le BVD est sur la corde raide. « Le restaurant est en vente, je tente de tenir le coup » avoue sa propriétaire.
Du côté de La Bouquinerie, Corinne Lardenois ne roule pas sur l’or. « La situation économique pour certains est désespérée » avançait-elle fin janvier. D’où l’idée d’organiser le premier dimanche de chaque mois un marché aux puces dans le quartier en accord avec la municipalité.
Ce dimanche 3 mars a donc eu lieu la première édition avec la présence d’une quarantaine d’exposants éparpillée rue de la Coudraie, celle de la Caisse d’Epargne et dans la cour de l’école Pompon. Pas vraiment l’idéal pour les visiteurs de déambuler à droite à gauche avec la circulation.
L’idée est lancée, faire vivre ou revivre le dimanche le Bois du Verne, montrer qu’ici des commerces ont une âme, qu’il y fait bon de flâner « peut inciter les visiteurs à revenir dans la semaine » espère Corinne Lardenois.
Les exposants, dans leur ensemble, sont prêts à jouer le jeu et reviendront le dimanche 7 avril prochain. D’autres aussi, sans doute. Le rendez-vous est pris. L’esprit des puces est là, le public a mordu. C’est un état d’esprit que le BVD tente de retrouver. Mettre la puce à l’oreille.
Jean Bernard
NDLR : la municipalité de Montceau-les-Mines organise une réunion sur la restructuration du Bois du Verne le mardi 12 mars à 19h à la salle des fêtes.
trop bien a refaire genial