Félicien Brut n’était jamais venu à Montceau-les-Mines où pourtant, la salle de spectacle aux ADJ « dispose d’une magnifique acoustique » dit-il. L’endroit idéal pour y jouer de l’accordéon accompagné d’une contrebasse. Un concert organisé dans le cadre des journée du patrimoine.
Il n’est pas courant d’écouter un duo fait d’un accordéoniste, Félicien Brut et d’un contrebassiste, Edouard Macarez. C’est plutôt une belle trouvaille que de les associer. Une belle occasion de faire briller la contrebasse comme Bach a fait chanter le violoncelle avec ses suites.
Un compositeur italien, Giovanni Bottesini, a donc composé Le caprice de bravoure _ se joue aussi contrebasse-piano _ et de la bravoure, Edouard Macarez en a fait un grand étalage.
Intéressant aussi d’écouter Félicien Brut qui intervient sur France Musique, dans ses histoires musicales, sur l’origine de l’accordéon qui n’est pas été imaginé en France mais en Autriche ou l’entendre raconter que Le caprice de mazurka, composé par Marcel Azzola, l’a été en hommage à Chopin, « car il estimait qu’on ne pouvait pas jouer Chopin à l’accordéon, le piano était parfait ».
Le piano à bretelles de Félicien Brut avait ouvert le concert avec Brel, son Vesoul et bien évidemment en pensant à Azzola avant de finir sur la musette qui elle, a bien pris naissance en France. Félicien voulait voir Montceau et il a vu Montceau.
Ce concert de Félicien Brut et Edouard Macarez a donné un petit avant goût du festival Tango Swing et Bretelles qui débute vendredi 24 septembre avec Les Souliers Rouges à l’Embarcadère.
Jean Bernard