Montceau – 45 ans d’histoire des quartiers montcelliens, que d’émotion

 

C’est un travail titanesque qui a été réalisé pour rassembler les documents nécessaires à l’exposition « La vie dans les quartiers de 1945 à 1990 » à Montceau-les-Mines. « Ce fut même chronophage » souligne Sylvie Badon, chargée de mission à la médiathèque qui a conduit ce projet avec l’aide précieuse de Christian Merlin, Gilles Maccaglia, Michel Billard et Jacques Lucet, les mémoires vivantes de la Sablière ou du Magny, sans oublier les ressource humaines de la médiathèque.

Car outre récupérer des témoignages, des illustrations et des documents grâce à des dons et des prêts, il a fallu ensuite sélectionner, écrire et concevoir les soixante-deux panneaux (dix par quartier), pour raconter la vie dans de ces quartiers montcelliens.   « Ce sont ces quartiers qui ont fondé Montceau-les-Mines » rappelait le maire.

Le résultat est à la hauteur du défi, superbe.

« Ainsi des Montcelliennes et des Montcelliens qui ont accepté de présenter leurs documents personnels, nous savons ce qu’ils ont vécu dans leur quartier et comment ils l’on vécu » se réjouissait madame le maire. Cette aventure humaine a permis de faire ressurgir des souvenirs; des bons pour certains, moins bons pour d’autres. « En évoquant ces souvenirs, on pleure, on sourit, on rit, parfois on doute un peu mais en tous cas, on revit une page de notre histoire » soulignait Marie-Claude Jarrot en ce jour de présentation de l’exposition aux ADJ.

Même dans les écoles, les professeurs ont conduit leurs élèves à produire des travaux sur des sujets variés comme le corso fleuri du Bois du Verne ou encore la tenue vestimentaire des écoliers d’autrefois, un travail auquel ont pris part également les centres de loisirs.

Cette exposition qui compte donc soixante-deux panneaux sera présentée à la Sablière, au Bois du Verne, au Magny, la Saule, au Plessis et au centre-ville. « Elle va faire ressurgir beaucoup de souvenirs heureux chez nos aînés et interpeller nos jeunes qui vivent dans un monde tellement différent » mettait en évidence madame le maire.

 

J.B.

 

Le cahier des punitions – Trouvé dans les archives de la mairie, un cahier mais n’importe quel cahier. On y retrouve les punitions infligées aux agents de la ville par le maire Jean Bouveri.

 

Film – Le service communication de la ville achève le montage d’un film qui relate la vie dans les quartiers de 1945 à 1990. Une projection est prévue le 24 novembre à l’Embacadère.

 

 

2 commentaires :

  1. Soyons responsables

    Pourquoi vouloir « salir » le nom de Jean Bouveri qui est né à Charolles en Saône-et-Loire le 18 juillet 1865 et mort le 3 juillet 1927 à Montceau-les-Mines ? C’est un syndicaliste, député et sénateur français. Il est un des « pionniers » du syndicalisme et du socialisme en Saône-et-Loire.

    Biographie
    Ouvrier mineur dès son plus jeune âge à la Compagnie des mines de Blanzy, il est l’un des fondateurs du syndicat des mineurs avant la loi de 1884. Secrétaire du syndicat, il prend une part active à toutes les grèves de la corporation et fonde plusieurs coopératives de production et de consommation.

    Il est élu maire de Montceau-les-Mines par le conseil municipal socialiste de mai 1900. C’est le premier maire issu d’une liste socialiste élu en France. La Fédération des travailleurs socialistes de Saône-et-Loire était alors autonome des deux partis socialistes nationaux (le jauressien et le guesdiste). Il occupe cette fonction jusqu’à sa mort en 1927, étant sans cesse réélu.

    Premier député socialiste du département, il est élu à la Chambre des députés à l’occasion de l’élection partielle du 18 août 1901 et succède ainsi à Charles Boysset, décédé. Élu au second tour de ce scrutin, il est ensuite réélu dès le premier tour député de cette circonscription de Saône-et-Loire de Chalon-Montceau lors des élections générales de 1902, 1906, 1910 et 1914.

    Le 3 juillet 1905, à la Chambre des députés, il vote en faveur de la loi de séparation des Églises et de l’État1. Il adhère au Parti socialiste unifié (Section française de l’Internationale Ouvrière) créé cette année-là.

    Battu comme tous ses colistiers aux élections législatives de novembre 1919, par le Bloc national, il est élu sénateur de Saône-et-Loire en janvier 1920. C’est encore une « première » : il est le premier sénateur socialiste à représenter la Saône-et-Loire, en ralliant au second tour du scrutin les voix de 664 des 1 257 grands électeurs2 du département, jusqu’alors entièrement acquis aux radicaux et radicaux-socialistes. Il demeure à la SFIO lors de la scission communistes / socialistes de 1921. Il retrouve la chambre des députés lors des élections générales du 11 mai 1924, et y siège jusqu’à son décès le 3 juillet 1927.

  2. L’exposition est magnifique.
    Merci à toutes celles et ceux qui ont participé à sa conception
    Merci également à Soyons Responsables pour nous avoir rappelé ce que fut Jean Bouveri.
    On peut trouver une photo de cet homme exceptionnel sur sa page Wikipédia.
    Il aurait fondé plusieurs coopératives de production et de consommation.
    Qu’en reste t’il ? Ce qui amène des interrogations sur les capacités et motivations de leurs successeurs ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *