La lumière est source de vie alors à Mont-Saint-Vincent, on fête la lumière celle qui illumine et rayonne au milieu de la nuit. C’est peut-être de là que vient l’étoile du berger, celle qui se nomme Vénus, cette déesse de l’amour qui, sur cette colline séduit les coeurs et éblouit par sa beauté.
Bien emmitouflés, les visiteurs errent au milieu des ruelles sans savoir à quelles granges ou garages se vouer avant de trouver refuge dans un atelier à la douceur de vivre ou se laissent envoûter par un breuvage à la chaleur rougeoyante qui tourne les têtes.
Dans ce tourbillon de lumière, artisans et artistes versent dans la mélancolie des lieux et se laissent approcher avec sympathie. A l’église, une flûte traversière, un violon alto et une harpe jouent sous la voûte et offrent à l’esprit une quête de liberté. Les sains d’esprit écoutent religieusement.
Dehors, il fait toujours froid. Mont-Saint-Vincent vient de vivre encore deux nuits au milieu des astres. La fête des lumières a enflammé la montagne tel un candélabre posé sur la table. Chacun est venu, a vu et est reparti repu, les yeux émerveillés et l’âme transfiguré.
Jean Bernard