Le double effet Kiss cool lorsque le président Marti vient inspecter les travaux au Mont-Saint-Vincent c’est que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Jean Girardon, le maire du Mont-Saint-Vincent attendait, avec certains de ses élus, le président de la CUCM, David Marti, à la mairie. La visite du gros chantier de la commune devait précéder la réunion sur l’ensemble des dossiers.
Le gros chantier en question, c’est la mise en assainissement collectif d’assainissements individuels de la rue de Mary.
Une rue en pente qui débouche sur les prés. Même lorsqu’il existe un Schéma public d’assainissement non collectif (SPANC) la gestion des installations et rejets individuels est très difficile. Pour un maire c’est un casse-tête, pour un président de Communauté Urbaine encore plus.
Rue de Mary les installations individuelles se répandaient dans la nature, qu’il y ait ou non à juger de la conformité des installations existantes. La CUCM et son département assainissement a pris les choses en main et un chantier de 60 000€ a été lancé et est en cours d’exécution.
L’assainissement c’est gravitaire, certes, mais en bas les conduites doivent se brancher sur des transits. Or dans le cas de la rue de Mary, que nenni, on ne se branche que sur la nature. Donc il est prévu, dans l’état actuel de l’urbanisation de la commune qu’au bas de la conduite un poste de relevage renverrait dans le circuit haut du bourg les eaux usées.
Branchements assurés, qualité des effluents contrôlée, habitants et prés préservés des pollutions domestiques. Peut-être que les vaches trouveront que la qualité de l’herbe a changé.
En tout cas un bienfait pour l’environnement.
Gilles DESNOIX