Catherine Lonjaret, membre de l’association « Nous voulons des coquelicots » n’a pu s’exprimer lors de la manifestation de soutien aux personnels soignants de ce mardi au centre hospitalier de Montceau. Nous relayons ses propos.
Pendant le confinement, lorsque j’entendais les applaudissements des personnes de mon quartier, je me disais que c’était une initiative sympathique mais que cela ne suffirait pas, qu’il faudrait accompagner les mouvements sociaux qui suivraient.
Lorsque M. MACRON a promis la légion d’honneur aux personnels soignants, j’ai espéré qu’ils la refusent en bloc !
Lorsque ce même M. MACRON se félicite de la réaction de la France pour faire face à la pandémie, c’est grâce à notre système de protection sociale : chômage, retraite, sécurité sociale qu’il s’évertue à dépecer au profit de la finance.
Si je suis là aujourd’hui,
c’est pour soutenir le système de santé qui repose sur nos cotisations et nos impôts, c’est pour exiger un système fiscal plus juste qui cherche les exilés fiscaux et supprime les trop nombreuses niches
c’est pour défendre nos droits d’être soignés quelque soit notre âge
c’est pour mettre en évidence l’impact sanitaire des ondes électromagnétiques avec l’ACCU (Alerte Citoyenne Communauté Urbaine) et des pesticides de synthèse sur notre santé et notre système immunitaire avec le mouvement des Coquelicots.
Les Coquelicots rappellent publiquement chaque premier vendredi de chaque mois depuis plus d’un an l’urgence sanitaire et écologique d’arrêter l’usage des pesticides de synthèse et particulièrement les épandages à proximité des espaces publics et des habitations. L’urgence est la même que pour le virus COVID 19, même si les effets sont moins immédiats et spectaculaires.
Ces effets sur la santé ont été largement démontrés et ne souffrent plus d’aucune controverse scientifique, malgré la pression des lobbies des industries agrochimiques. Il y a même urgence à agir, surtout si on ajoute les conséquences sur la nature, la biodiversité, notre alimentation et l’agriculture elle-même.
Or, non seulement cette alerte sanitaire n’a pas été entendue, mais elle vient même d’être aggravée par les pouvoirs publics qui, profitant de l’hébétude, ont autorisé les épandages de proximité malgré les engagements antérieurs.
Du fait du dérèglement climatique, il y aura sans doute d’autres pandémies. Quelle confiance pourrait avoir la population dans les injonctions sanitaires paradoxales prises pour sa protection, si les pouvoirs publics permettent l’empoisonnement « légalisé » par les pesticides ??????????
Lors de la journée mondiale contre la 5G, le samedi 6 juin dernier l’ACCU a tenu un stand sur le marché de Montceau pour alerter la population sur les dangers de cette technologie ?
POURQUOI ?
La 5G va augmenter le brouillard électromagnétique et les problèmes de SANTE liés à la diffusion des ondes dans notre environnement.
Le projet de déploiement de la 5G n’a fait l’objet d’AUCUNE ETUDE PREALABLE sur les conséquences sanitaires. Il ne respecte pas le principe de précaution ni les personnes électro hypersensibles.
Un grand rassemblement est prévu le 19 septembre à LYON pour dire NON à cette technologie TOXIQUE.
Pourquoi mêler ces deux sujets totalement différents ? :
– Pesticides, fongicides et autres poisons de synthèse, à la dangerosité prouvée.
– Ondes 5G, dont la dangerosité possible, n’est pas encore démontrée (mais, il est vrai, demanderait des études sérieuses préalables à la mise en service)
Sinon par l’influence de l’ACCU 71, association aux arguments douteux et non vérifiés, et aux comptes financiers non accessible au public !