Il est parti plein de conviction et l’ambition de bien faire. Il est revenu avec un brin de déception et avec l’impression du travail bien fait. Sauf que le week-end du 7 et 8 avril dernier à Rouen, Florian Bailly est tombé sur plus forts que lui en finale du meilleur apprenti boucher de France.
A la boutique, boucher-charcutier-traiteur De Sousa à la Landes à Montceau-les-Mines, une affichette indique « un des meilleurs apprentis bouchers de France ». Avec sa onzième place, Florian Bailly a sans doute laissé passer sa chance dans l’épreuve du désossage du collier de veau. « Ce jour-là, je n’ai pas été au top. Il était bien mais pas excellent » admet-il avec un petit sourire pincé. « C’est pourtant dans cet exercice où il a excellé en finale Bourgogne – Franche-Comté » souligne Antonio De Sousa.
« J’aurais aimé faire mieux, c’est certain mais participer à la finale nationale, c’est vraiment génial. C’est une super aventure, beaucoup d’expérience et de belles rencontres avec des grands chefs ». Florian Bailly ne se laisse pas abattre. D’autres challenges l’attendent. Le talent est là, à lui de le faire fructifier.
Signalons toutefois que trois lauréats sont premiers ex aequo dont deux jeunes filles du Puy-de-Dôme. Une première dans l’histoire du concours.
Jean Bernard
Personne n’est encore venu encourager et féliciter ce jeune homme qui pourtant le mérite bien, alors je prends la tête.
11e au niveau national c’est déjà une belle performance, surtout si comme il le dit, il n’a pas réussi à donner le meilleur de ce dont il est capable.
Comme on ne peut pas atteindre ce niveau sans être animé par la passion pour le métier, je gage que Florian fera une belle carrière. En tout cas, je lui souhaite le meilleur pour l’avenir.