Lucy III – La tour réfrigérante, la cheminée et les dépoussiéreurs vont disparaître en novembre

Photos archives.

 

En novembre 2022, annonce a été faite que « les actionnaires de GazelEnergie ont validé la destruction de la tour réfrigérante, de la cheminée et des dépoussiéreurs ». Une information qui réjouissait madame le maire de Montceau-les-Mines qui a fait de cette friche industrielle l’une des priorités.  » Moi, ce qui m’importe, c’est que la friche soit résorbée et qu’on puisse installer une autre activité » précisait-elle.

Cette bonne nouvelle faisait suite lors du comité de pilotage qui regroupait le propriétaire, GazelEnergie, l’Etat, la communauté urbaine Creusot Montceau, la DREAL, les syndicats et la ville de Montceau.

En 2023, la tour réfrigérante haute de 112 mètres, la cheminée, juste à côté qui culmine à 142 mètres et les dépoussiéreurs vont tomber, disparaître et faire place nette.

Ce jeudi 3 août 2023, Jean-Baptiste Constant, sous-préfet d’Autun, en visite à Montceau-les-Mines pour se rende compte sur le terrain des investissements et des projets engagés par la ville, a même indiqué une date pour la démolition de la tour réfrigérante, la cheminée et des dépoussiéreurs. « Cela se fera autour du 8 novembre prochain » a-t-il annoncé en mairie.

« Bien entendu, nous allons communiqué en amont » précise le sous-préfet car ces destructions vont demander une longue préparation surtout si est retenue une démolition à l’explosif comme l’avait laissé entendre en janvier dernier, Jean-Michel Mazalerat, président de GazelEnergie, « médiatiquement ce serait intéressant » mentionnait-il, « ou de grignoter petit à petit ».

En tout état de cause, le paysage montcellien va donc connaître un nouvel horizon avec la disparition des structures de Lucy III quand bien même le réfrigérant servait de repère pour les pilotes d’avion.

Tout a une fin, celle de Lucy approche.

Quant à la salle des machines, la chaufferie et les bâtiments administratifs, le démantèlement est prévu en 2024. Un démantèlement qui a été chiffré à 15 M €.

Dès lors, GazelEnergie, propriétaire du site et du terrain pourra y développer de nouvelles activités notamment un parc photovoltaïque sur une vingtaine d’hectares, y bâtir  éventuellement une centrale biomasse et, en même temps, faire venir des industriels qui loueront des parcelles et utiliseront l’électricité produite par cette énergie biomasse comme c’est le cas à Saint-Avold puisque le site est proche des connexions d’ENEDIS.

D’ailleurs le 30 août et non le 31, Marie-Claude Jarrot et le député, Louis Margueritte, iront visiter les installations à Saint-Avold, propriété de GazelEnergie.

 

Jean Bernard

16 commentaires :

  1. pourquoi ne démolir que lucy 3 ? la cheminée que l’on voyait de loin ? pourquoi les anciens de cette centrale n’ont pas monté une association pour conserver la cheminée ou le réfrigérant ? il faut reconnaitre que le site est quand mème plus attractif que la vérue qui est plutot une honte pour la ville

  2. Faire place nette du passé, on sait faire, à Montceau !

  3. C’est le mémoriel Montcellien.
    Savoir d’où nous venons et où nous allons ???

    • Savoir d’où nous venons est gratuit quand nous recevons la transmission des « anciens » de notre famille.
      Sinon, ce récit peut coûter simplement le prix du papier.
      Donc un souvenir à 4M me laisse dubitatif.
      En revanche, 4M pour assurer mon avenir grâce à la médecine, la science, l’art, la sociologie…. Là, je ne dis pas non.

      • Le passé meurt très vite quand la mémoire n’ est plus transmisse et les monuments plus entretenus. On ne sait plus qui nous a précédé et le sens des édifices qui nous entourent.
        Je ne vois pas trop quel avenir on peut avoir si on ne sait plus qui on est.

        • Question de proportion

          La mémoire peut être transmise sans que les « monuments » ne soient entretenus. Car ces derniers tiennent plus le rôle de totem ou de fétiche que de véritable transmission. Surtout lorsqu’ils sont immenses (prennent alors de la place au biologique vivant), pas forcément très « beaux » (n’est pas l’Arc de Triomphe qui veut) et très coûteux à entretenir. (Il serait bien plus judicieux d’entretenir les monuments aux qualités esthétiques et artistiques indéniables, car l’oeil présent en profiterait pour se régaler)
          Oui, la mémoire est vitale, mais elle peut être entretenue et transmise largement à moindre frais.
          Ce qui me laisse perplexe est donc le prix exorbitant que nous sommes prêts à payer pour du « passé » (qui plus est douloureux) comparé au prix plus faible que nous engagerions pour le futur à des activités indispensables à notre survie en bonne santé. (La Technologie, la Science et les Arts sont les grands « absents » de notre région).

          • «  »nous sommes prêts à payer pour du « passé » »
            Nous ? Je parie que majoritairement nous ne sommes pas d’accord.

          • La mémoire meurt avec les gens qui la portent.
            Je ne me fait pas d’ illusion ; démolissons.
            Je pense que déjà beaucoup de jeunes doivent se demander :  » c’ est quoi la mine ». Dans 20 ans, on changera le nom de la commune, Montceau, c’ est bien suffisant. Les morts sont morts, le passé appartient au passé. Par contre, c’ est se bercer d’ illusion de croire qu’ il y aura des investissements sur notre territoire qui est à ce point moribond.

  4. Tout roule à bisousville

    On ne sait pas quelle méthode on va utiliser,
    Donc aucune commande n’est passée à qui que ce soit,
    Mais on a la date !

  5. A quand le lavoir ?

    Réfrigérant cheminée dépoussiéreurs, ça fait 3, avons nous droit au 4 eme gratuit avec le lavoir ?

  6. Pendant qu’on y est et que les machines sont sur Montceau, on pourrait aussi démolir le gouffre financier appelé lavoir des chavannes .

  7. Une centrale biomasse ?
    Il y en a deja une avec moncia.

    Pourquoi une autre ?

    A rappeler qu une centrale biomasse bois par exemple , c est polluant sans compter qu on peut faire une meilleur usage du bois du Morvan.

    Va t on a nouveau faire de Montceau un site pollué comme du temps de la centrale Charbon ?

  8. Quand la centrale aura disparu, le terrain de 25 hectares qu’elle occupe actuellement pourrait accueillir des panneaux solaires.
    On ne peut tout le temps vivre avec le passé, il faut savoir tourner la page et regarder devant.

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