« Nous sommes tous des salariés qualifiés, aux compétences reconnues, disposant d’un savoir faire indiscutable dans la fabrication de citernes.
Depuis des années, nous travaillons dans des conditions que ZOLA aurait pu décrire, nous avons enrichi nos actionnaires et nous sommes abandonnés de tous et personne ne semble s’émouvoir du fait que le 8 février (NDLR: désormais le 25 janvier 2018)nous n’aurons plus d’emploi.
L’actionnaire italien d’abord, qui n’a rien investi dans la société, en a pris le meilleur, a détourné les clients vers l’Italie, et qui après avoir extrait le jus du fruit, jette l’écorce. Son comportement devrait normalement le conduire à la correctionnelle.
Les administrateurs, qui font certes leur travail mais dont nous ne sentons guère un investissement supérieur au minimum requis.
Les mandataires qui représentent les créanciers, dont la volonté de faire payer l’actionnaire ne saute pas aux yeux.
Le Parquet qui ne répond pas aux plaintes que nous déposons et nous apparait inerte.
NE LAISSEZ PAS SIAP MOURIR, EPARGNEZ A NOS FAMILLES LA GALERE DU CHOMAGE
Tout d’abord, nous rappelons que si demain un entrepreneur digne de ce nom, rachète tout ou partie de l’entreprise, nous ferons, s’il sait nous respecter, son bonheur et sa prospérité.
Quant aux voyous qui veulent faire payer leur faillite organisée à la collectivité, ils doivent payer pour permettre la poursuite de l’activité et l’indemnisation de ceux d’entre nous qui ne seraient pas gardés par un repreneur.
Le Parquet, les mandataires doivent les poursuivre ».
lettre plainte SIAP (cliquez ci-contre)