Communiqué de Julien Odoul (Rassemblement National), conseiller régional.
Carte scolaire en Bourgogne Franche-Comté :
Arrêtons le dépeçage de la ruralité !
Comme chaque année, le mois de février ouvre la saison du remaniement des cartes scolaires, c’est-à-dire de savoir dans quelles écoles vont s’ouvrir ou se fermer des classes. Ce moment, trop souvent passé sous silence à l’échelle nationale, représente une source d’inquiétude pour les familles et un enjeu vital pour nos communes rurales qui voient trop souvent le couperet tomber sur une de leurs classes parce qu’il manquerait 1 ou 2 élèves pour rentrer dans les schémas technocratiques parisiens.
A la fracture territoriale, aux inégalités économiques, au manque de médecins, s’ajoute dorénavant la désertification scolaire. Pourtant, Emmanuel Macron avait promis en juillet 2017 qu’aucune classe ne serait fermée dans la ruralité.
Pourtant, le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, avait promis en 2019 qu’aucune école ne serait fermée sans l’accord du maire de la commune.
En Bourgogne Franche-Comté, la réalité est sordide, à des années-lumière des effets d’annonce gouvernementaux : près de 204 fermetures prévues pour la rentrée 2022, 971 durant le quinquennat d’Emmanuel Macron et plus de 1700 en 10 ans.
Face à ce démantèlement organisé, le Rassemblement National se mobilise depuis longtemps pour exiger l’égal accès à l’éducation partout sur le territoire régional et pas seulement dans les quartiers dits « prioritaires ». Julien Odoul et les élus régionaux du RN lancent cette semaine l’opération #SauvonsNosEcoles pour interpeller le rectorat et le ministre de l’Éducation nationale afin d’arrêter cette saignée rurale qui n’a connu aucune pause malgré la crise sanitaire.
Leur objectif est de sensibiliser les habitants et l’opinion publique sur le maintien des classes dans nos campagnes, élément fondamental d’attractivité et du cadre de vie, ainsi que de mettre en avant le programme de Marine Le Pen pour l’École de la République : stop aux fermetures de classes, réduction des effectifs par classe, revalorisation des moyens et des salaires des professeurs, recentrage de l’enseignement sur le triptyque français – histoire – mathématiques.
La lettre adressée par Julien Odoul à Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale.
Attaquez vous aux causes plutôt qu’aux conséquences !
J’ai l’impression de lire un communiqué du PCF !