Communiqué du parti communiste français.
membre du Parti de la gauche européenne – Section du Bassin minier –
Macron le président des riches – Le lundi 10 décembre, dans son allocution, avec l’annonce de l’annulation de la hausse de la CSG pour les retraité.e.s modestes, le président de la République a opéré un premier recul. Celui-ci est à mettre à l’actif du mouvement qui secoue actuellement le pays, avec des citoyens dans la rue, les nombreuses mobilisations de travailleurs.euses, l’action des organisations syndicales. Preuve est faite que la mobilisation actuelle est décisive. Elle doit se poursuivre. Car le compte n’y est pas ! L’augmentation du Smic sera pris en charge par l’État donc par les français.es eux-mêmes ! L’indexation des retraites sur l’inflation n’est pas rétablie. L’augmentation des salaires est loin d’être générale, les fonctionnaires n’étant pas concernés alors que nombre d’entre eux perçoivent entre 1 et 1,5 fois le Smic. Surtout, les hauts revenus et les revenus du capital restent exonérés de toute participation à l’effort de solidarité. Quant à la lutte contre l’évasion fiscale qui prive chaque année l’État de 80 milliards d’euros de recettes, nos concitoyennes et concitoyens devront se contenter d’une vague déclaration d’intention. En somme, rien qui ne remet en cause un système économique vieux de plusieurs décennies. Le Président des riches vacille mais les plus riches restent ses protégés !
Pour un manifeste du Parti communiste du XXIe siècle – 38éme congrès (Ivry 25.11.2018 – extraits)
La présidence Macron n’est pas le simple prolongement des précédentes. Il ne serait, prétend-il, ni de droite ni de gauche, et le seul à prendre à bras-le-corps les enjeux de la modernité. Sa présidence s’affirme comme une opération césariste, qui a pour objectifs la transformation globale des structures de l’économie nationale dont rêvait le patronat depuis longtemps, l’asphyxie des derniers éléments de contre-pouvoir ayant survécu à six décennies de Ve République, renforçant ainsi la crise politique et de la démocratie représentative, la destruction du modèle républicain français, la mutation fédéraliste de la construction européenne, en réponse aux nouvelles exigences des marchés financiers, le tout adossé à une cohérence idéologique censée accoucher d’un « nouveau monde ». (…) Si le macronisme a tiré sa force, en 2017, de l’effondrement des partis d’alternance et de l’affaissement de la gauche ramenée à son plus bas étiage électoral, ses fragilités n’auront pas tardé à l’ébranler. Un an après son élection, Macron voit s’affaiblir son autorité sur le pays et s’effriter le bloc social et politique sur lequel il s’appuyait. Comme pour ses prédécesseurs il n’y a pas de majorité populaire pour plier la France à la mondialisation capitaliste. Ce qui s’est traduit, entre autres, par la crise gouvernementale de septembre-octobre 2018. Cet épuisement précoce, est appelé à durer. La question d’une alternative politique à Emmanuel Macron est d’ores et déjà posée.
Pour le retour de la chirurgie au Centre Hospitalier – Les prévisions du nouveau directeur délégué Nicolas Ridoux sur le déficit 2018 et aussi sur le déficit 2019, sans la chirurgie, contredisent les prévisions du Comité interministériel de la performance et de la modernisation de l’offre de soins (COPERMO). Quel sera le nouveau service à supprimer pour arriver à l’équilibre budgétaire? Le déficit chronique et la dette sociale et fiscale sont la conséquence des décisions imposées à notre Centre Hospitalier et de la mise en place de la T2A, qui ne permet pas d’avoir des recettes suffisantes pour couvrir les dépenses. La dette doit être prise en charge totalement par l’Etat sans conditions et les pouvoirs publics doivent mettre en oeuvre une nouvelle politique de santé, en concertation avec les personnels hospitaliers et les usagers, pour assurer une offre des soins de qualité et de proximité MCO (médecine, chirurgie, obstétrique) avec des Urgences 24h/24 7j/7.
Ensemble, construisons un nouveau progrès social pour la France!
Nous invitons la population à se rassembler vendredi 14 décembre à partir de 10 heures à l’échangeur de la Fiolle de la Route express à Blanzy
Bonjour Jean Bernard. Pourquoi écrire le pcf dans les traces de la cgt ? Vous n’ignorez pas en votre qualité de journaliste affûté que pcf et cgt ne font qu’un !
Je me rappelle il y a quelques années (encore pour certaines aujourd’hui ) à Montceau comme dans des grandes entreprises Nationale vous ne pouviez postuler à un emploi avec la certitude d’être embauché que si vous étiez membre de la cgt ou bien du pcf.
Je pense à edf la sncf les dockers la mine et voilà que maintenant il veulent faire croire qu’il combattent les inégalités ? Laissez moi rire !
Un caste voilà ce que sont cgt et pcf et si par malheur vous n’avez pas l’esprit révolutionnaire de l’époque de la terreur vous n’avez aucune chance d’être admis parmis eux.
Ils parlent fort, parlent haut et ne laissent aucune place à la contradiction eux qui disent êtres les chantres du débat Républicain.
Alors messieurs du pcf et de la cgt il serait temps que vous tombiezone les masques et que vous deveniez de vrais défenseurs de la Démocratie et non plus des portes voix d’une époque révolue.