« Mickey et le Magicien », « Frozen (« La Reine des neiges »), L’Alliance des super héros » et « Stark expo », quatre shows pour lesquels plus de 350 intermittents du spectacle : comédiens, danseurs mais aussi personnels techniques avaient été recrutés ont dû être annulées après l’instauration du confinement.
Des centaines d’intermittents se retrouvent du coup sur le carreau et la grande famille Disney ne sait plus que faire aujourd’hui des centaines d’intermittents qu’elle avait recrutés début 2020 pour ces quatre spectacles qui devaient être proposés aux visiteurs jusqu’en juin.
Chez Disney on va très vite
Par un courriel de Disneyland Paris daté du mercredi 1er avril (la mauvaise blague) , la direction des ressources humaines propose aux intermittent « une rupture amiable de leur contrat de travail » pour « Circonstances exceptionnelles » et leur demande de « bien vouloir confirmer leur accord avant le 2 avril 2020 et en gros « Si vous refusez, vous serez blacklistés chez Disney ! » l’ambiance est donnée.
Solidaires, les intermittents ont fait appel au « syndicat des artistes interprètes »
Les intermittents de la grande maison ont refusé « cette rupture unilatérale » et ont massivement rejeté la proposition de la DRH de Disney.
Pourtant à l’occasion d’une réunion, dimanche 29 mars, du Conseil social et économique (CSE), les artistes des quatre spectacles annulés étaient prêts à accepter des mesures de chômage partiel, pris en charge par l’Etat, les salariés devaient percevoir 84 % de leur salaire net, ce dispositif avait été réclamé par les 15 000 salariés du parc de Disneyland Paris.
Le chômage partiel ça coûte
Confronté à ce front du refus venant de ses artistes, Disney pourrait passer en force car il pourrait invoquer « un cas de force majeure ». Une disposition qui lui permettrait de virer tout le monde sans état d’âme et à moindres frais sans rentrer dans le chômage partiel.
De plus de la perdre leur travail, beaucoup d’artistes licenciés par Disney vont perdre leur logement. Beaucoup d’entre eux étrangers ou provinciaux sont logés dans des résidences Disney.
Sans travail et sans logement, la vie de ses artistes ressemble de plus en plus à un grand classique de Victor Hugo bien loin du monde magique et merveilleux de Disney.
Paroles d’Andouille