Jeudi 25 mars, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé de nouvelles restrictions sanitaires dans les départements de l’Aube, du Rhône et de la Nièvre à partir du samedi 27 mars, après seize autres départements « confinés » depuis le 20 mars.
Communiqué de Debout la France Bourgogne – Franche-Comté.
LE TROISIEME CONFINEMENT DANS LA NIEVRE N’EST PAS UNE FATALITE.
La Nièvre est le seul département de la Région Bourgogne-Franche-Comté qui se voit reconfiné dès vendredi 26 mars à minuit.
Le seul hôpital (sur les 10 hôpitaux publics) qui possède un service de réanimation dans le département est celui de Nevers : 12 lits en tout et pour tout, dont 6 sont dédiés aux personnes Covid.
Vous avez bien lu : la Nièvre ne dispose que de 6 lits en réanimation pour les personnes atteintes de la Covid pour tout le département.
100 000 lits d’hôpitaux ont été supprimés en 20 ans dans le pays : cette politique suicidaire doit cesser, les conséquences sont désastreuses aussi bien concernant le fonctionnement de notre système de santé que pour l’économie française et nivernaise en particulier.
Debout la France propose un plan d’ensemble national en garantissant notamment un nombre suffisant de lits dans nos infrastructures et plus de 1000 maisons de santé dans les zones sous-dotées en couverture médicale.
Concernant la Nièvre, les structures existent : Nevers, Clamecy, La Charité-sur-Loire, Château-Chinon, Decize, Cosne-sur-Loire; elles ne sont pas utilisées ou valorisées.
Ce troisième confinement n’est pas une fatalité, il est la conséquence de choix politiques insensés depuis 20 ans qui ont conduit à l’effondrement de l’hôpital public.
Le redressement de notre système de santé ne pourra être réalisé qu’avec du volontarisme politique.
Pascal LEPETIT
Secrétaire départemental pour la Nièvre
Chargé de Mission régional Bourgogne-Franche-Comté
